29 décembre 2011

Noël australien

Mon fils et son amoureuse québécoise, posés depuis quelques mois sur la côte est !


Jamais d'autre que toi


Jamais d'autre que toi en dépit des étoiles et des solitudes
En dépit des mutilations d'arbre à la tombée de la nuit
Jamais d'autre que toi ne poursuivra son chemin qui est le mien
Plus tu t'éloignes et plus ton ombre s'agrandit
Jamais d'autre que toi ne saluera la mer à l'aube quand
Fatigué d'errer moi sorti des forêts ténébreuses et
Des buissons d'orties je marcherai vers l'écume
Jamais d'autre que toi ne posera sa main sur mon front
Et mes yeux
Jamais d'autre que toi et je nie le mensonge et l'infidélité
Ce navire à l'ancre tu peux couper sa corde
Jamais d'autre que toi
L'aigle prisonnier dans une cage ronge lentement les barreaux
De cuivre vert-de-grisés
Quelle évasion !
C'est le dimanche marqué par le chant des rossignols
Dans les bois d'un vert tendre l'ennui des petites
Filles en présence d'une cage où s'agite un serin
Tandis que dans la rue solitaire le soleil lentement
Déplace sa ligne mince sur le trottoir chaud
Nous passerons d'autres lignes
Jamais jamais d'autre que toi
Et moi seul seul comme le lierre fané des jardins
De banlieue seul comme le verre
Et toi jamais d'autre que toi.


Robert Desnos

15 décembre 2011

Ah non !

J'écoutais la radio en buvant mon café ce matin, comme toujours un peu distraite et mal réveillée.
Et comme chaque jour, dans le flux incessant des infos destinées à entretenir le climat propice et nécessaire à endormir nos consciences, un intermède étrange, une brève aussi ahurissante que décoiffante : j'entends que cette année, en cette période où le bon peuple n'aspire qu'à bambocher, les ventes de déguisements de soubrette et de masques de DSK explosent. 
Interview à l'appui du lamentable pourvoyeur de cette pitoyable marchandise, et commentaire amusé du journaliste chargé de l'antenne.
Je sais pas pour vous, mais moi, ça me fait pas du tout marrer.


12 décembre 2011

le prince de la Place Carami #2

Il m’accueille toujours en souriant, sa voix et son accent toujours chantant me surprennent joyeusement lorsque je le retrouve. Il me prend dans ses bras, et je suis chamboulée, chaque fois un peu plus. Dans les moments secrets  et délicieux où nous sommes loin de la fureur du monde, ce sont ses yeux qui me disent son trouble et sur ses traits soudain rajeunis, comme lissés par ces instants magiques où nous ne sommes plus qu’un, je retrouve celui que je suis la seule à connaître, détendu, apaisé, fragile et fort à la fois, si sensuel, si vivant. Nous nous apprivoisons peu à peu et il m’embarque chaque jour un peu plus dans son monde à lui, un monde de musique, de joie de vivre et de partage, une magnifique bulle de touchante humanité. Demain, je fêterai mes 55 ans, et je savourerai notre bonheur tout simple, mes rires se mêlant aux siens et à ceux de mes enfants dont il a su se faire aimer sans rien faire d’autre qu’être lui-même, le doux, sincère et adorable Frankie.

02 décembre 2011

Defifoto pont

Ce mois ci, pas de temps pour mitrailler ! J'ai donc eu recours aux archives, et je me suis aperçue que j'avais quelques ponts en stock!






Manifeste

On m'a dit : "Fais des chansons comme-ci" On m'a dit : "Fais des chansons comme-ça" Mais que surtout ça ne pa...