14 décembre 2010

Ballade électronique

9 commentaires:

manouche a dit…

Je n'arrive pas à être émue par la musique électronique;sans doute ma vieille oreille habituée à d'autres harmonies...

Anonyme a dit…

gertrude faisait la manche de bon matin en attendant que paul se pointe. elle n'avait pas mangé depuis le jour avant à la même heure. elle était saoule. il était six heures du matin, et les types qui sortaient de boite de nuit allaient acheter des croissants et des chocolatines avant d'aller se coucher. on était déjà dimanche. 6 heures trente, et elle avait déjà 4 chocolatines et un pain au raisin dans son sac. mais toujours pas de paul à l'horison. "paul ne se lève jamais avant dix heures du matin, même en semaine, alors un dimanche", songeait-elle en se soufflant sur les ongles, son cul froid se gelant sur le trottoir. elle décida de rentrer chez elle.
arrivée là-bas, elle referma la porte à clef derrière elle. l'aquarium était à sec depuis deux ans déjà. au début, il y avait eu des odeurs de poissons morts. elle repensa au temps ou paul et elle vivaient dans ce même appartement, avec tous ces gens qui passaient tout le temps. donnaient à manger aux poissons dans l'aquarium. écoutaient de la musique, jouaient de la guitare après minuit. ils mangeaient de la viande, ils s'aimaient, elle lui disait souvent : "et si on faisait des petits"!
c'était loin. elle avait continué à travailler quelques temps après son départ. il était parti sur un coup de tête. après tout ce qu'ils avaient traversé tous les deux. à cause de "l'autre poufiasse". elle l'avait senti d'entrée, que paul était attiré par cette fouteuse de merde. mais elle n'avait pas su réagir.
plus tard, les psys s'étaient occupé d'elle. à la fin, elle avait laissé tomber son boulot. 2 fois, elle avait fait la pute, baiser pour le fric. ne s'était même pas fait payer à la fin. ce n'était pas de fric dont elle avait besoin. se souvenait d'avoir pleuré. un type sympa de passage, sans prénom, son visage. il n'était jamais revenu.
elle alla chercher la bouteille planquée derrière le meuble, et écrit un poème sur paul et elle, en repensant à avant. à la fin, il était déjà 11 heures du matin. mais elle ne se sentit pas la force de retracer en ville. "tous ces visages", lui disait l'alcool dans sa tête. paul, paul, paul....
la dernière fois qu'elle avait croisé paul en ville, il lui avait craché dessus dans la rue. elle avait beau se dire que ce n'était pas lui...
elle tituba dans l'appartement vide, alla pisser. se titilla le clito sur la cuvette, laissa tomber. tira la chasse d'eau en pleurant. revint devant le miroir. revit la cicatrice en forme de croix sur son front, gravée au couteau. repensa à paul.
"le seul être à m'avoir aimé malgré ça", songea-t-elle. et elle pleura. but. alla se coucher. fuma. chercha le sommeil qui ne vint pas. rebut. finit par perdre conscience.

piedssurterre a dit…

Woouah ! JP quel retour ! J'ai fait un peu de ménage dans tes com... Bien longtemps que tu n'avais pas donné signe de vie... Ou en est ton chantier lumineux ?

piedssurterre a dit…

Manouche, moi j'ai beaucoup aimé et aime encore certains groupes très créatifs. Ce morceau, je le trouve très émouvant. C'est juste un autre univers...

Anonyme a dit…

c'est l'hiver

anne des ocreries a dit…

Là, j'aime beaucoup. Une certaine ambiance...

Anonyme a dit…

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