Venez jusqu’au bord.
Nous ne pouvons pas, nous avons peur.
Venez jusqu’au bord.
Nous ne pouvons pas, nous allons tomber.
Venez jusqu’au bord.
Et ils y sont allés.
Et il les a poussés.
Et ils se sont envolés.
Nous ne pouvons pas, nous avons peur.
Venez jusqu’au bord.
Nous ne pouvons pas, nous allons tomber.
Venez jusqu’au bord.
Et ils y sont allés.
Et il les a poussés.
Et ils se sont envolés.
(Guillaume Apollinaire)
6 commentaires:
Trop marrant, le vers sur les étoiles dans notre chanson collective vient justement d'un vers d'Apollinaire. Dis-donc, les grands esprits s'interbloguent !
Ah, Apollinaire....quelle voix !
j'aime pas les gens qui te prennent de O.
reste con.
bye
http://www.youtube.com/watch?v=bNe_n0CY5Fg
merci de ta visite, en quelle année déjà ?
poème :
je suis pleutre et je t'emmerde
on pourrait se retrouver le soir
après le boulot
à tanner nos expériences quotidiennes
en inventant un vent
par dessus la misère d'être et de "comprendre"
tu avais dit "je veux rester naïve"
c'était faux
car à partir du moment ou l'on vit
l'on sait toujours au moins :
quelque chose
rester naïf est impossible,
même en adhérant à cette folie inventive qui nous fait chier au delà du monde
sur des statues glabres et inhibitives
c'était peut-être aussi
ce qui faisait dire à marie
qu'elle ne voulait plus savoir
car elle en savait "trop"
(objet)
kuikésuum
(étrangement, je te "respecte")
(crève-bise)
tu branlais bien (truth)
me sentais nul quand tu me passais les mains dans le dos, on était perchés par les matrices. tu étais comme un bloc de tristesse qui faisait face en ignorant et donnant. toujours avec le don de l'autre monde qu'on t'avait légué (pardonne leur de ne pas comprendre, un jour, ils en reviendront)
le monde d'aujourd'hui est une petite salope élevée par les patrons esclavagistes.
http://www.youtube.com/watch?v=ZgcXCiq1BqA
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