Elle se retirait. Elle le sentait depuis plusieurs jours déjà, à quelques frémissements de son être, qu'elle allait se retirer. Pas dans sa coquille, l'a pas de coquille. Pas dans sa bulle, trop fragile sa bulle. Non elle se retirait au-delà d'elle-même. Loin. Très loin. Aussi loin que l'océan aux marées d'équinoxe. Sauf qu'elle ignorait si elle reviendrait dans 6 heures 6 jours ou 6 semaines. L'avait plus de lunaisons, plus de saisons non plus.
Mais de quoi je me protège, là ?... Arrête ! Cesse de te poser des questions, vire tes points d'interrogation, suis ton mouvement intérieur, laisse dériver, retire-toi. Tu reviendras de toute façon. Je reviendrai de toute façon. "La marée je l'ai dans le coeur...."
Ce texte volé chez Blogamû, il résonne en moi comme si je l'avais écrit....
5 commentaires:
Algue brune sur mousseux
La belle blond vénitien au bac à shampoing!
Faut prendre le temps de laisser passer la vague....l'écume retombe toujours......
En Bretagne , " se prendre une marée" ,veut dire que l'on a fait honneur à la dive bouteille. Je peux te dire, que dans les rades de Dinard ou de Saint Malo, il nous arrivait entre potes de ne pas voir le jour se lever. Nous avions vingt ans et tout l'avenir devant nous. C'est devenu moins violent, maintenant et je profite plutôt des vraies marées pour m'en mettre plein les yeux de ces paysages à perte de vue.
Roger
@ Roger,
Je suis née à Cancale, et j'ai vécu à Saint-Malo pendant très longtemps, alors les marées,tu penses bien que ça me parle ...
Bises
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