Je n’ai pas vu la matinée passer, absorbée par l’envie d’écrire
qui est revenue depuis quelques jours. Je m'échine sur mon clavier dès que j'ai un peu de temps, oubliant presque de manger.
Il est pas loin de midi, et il me faut quitter mon
antre enfumé pour filer chez la boulangère et le légumier.
Le village ronronne tranquillement comme chaque dimanche des conversations
en terrasse à la sortie de la messe.
Le marchand de légumes me tend ma monnaie en souriant.
- Comment vas tu, Françoise ?
- Ca va bien.
- On ne voit plus beaucoup ton mari !
- Ah ! mais c’est parce qu’il est parti !
- Parti pour longtemps ?
- ...
- Il va revenir ?
- ...
- Il va revenir ?
- Je ne pense pas, non .
- Oh, t’inquiète, tu tapes du pied sur un bec de gaz, il va
en tomber plusieurs !
Ah ben il manquerait plus que je fasse tomber un perché !
Ah ben il manquerait plus que je fasse tomber un perché !
10 commentaires:
On lui dit que l'éclairage est électrique depuis déjà longtemps ? :)
Oh, c'était si gentil de sa part, je n'ai pas voulu lui enlever ses illusions
:0)
Mouhahahahahaaaa…
L'a raison: un de perdu , dix de retrouvés, surtout pas se remarier quand on a déjà donné!
Ah mais Manouche, une fois qu'on y a goûté, on y retourne !
Ah! Vraiment?
ça, c'est vraiment de l'addiction alors.... :))
non de l'addition d'mardes!
M'enfin ?
Les filles, pourriez-vous imaginer de vivre seule sans plus jamais vous lover contre le corps d'un être aimé ?
Moi, je peux pas imaginer ça !
J'ai jamais écrit que j'étais partante pour repasser devant m'sieur le Maire !
je n'imaginerai pas ca aussi...
et puis il faut aimer, et l'ecrire... votre plume est magnifique!!!!!
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