05 septembre 2010

Largage dominical #12

J'ai fait couler l'eau chaude sur le café.
En remplissant jusqu'au bord la cafetière de verre, comme avant, quand on était deux.
Merde.

19 commentaires:

Mek a dit…

Glp.
Pendant deux ans je me suis fait servir deux verres, et je buvais le sien en deuxième. C'était comme poser mes lèvres sur les siennes… Enfin, ou presque.

piedssurterre a dit…

Il est vivant, et je n'ai plus le coeur de poser mes lèvres sur les siennes.
Mais c'est dur quand même.

Mek a dit…

Dur, oui, je reçois.

piedssurterre a dit…

Pas grave, après, c'est presque tout droit.
La vraie galère, c'est quand on se ment à soi même, alors finalement, tout va bien.

piedssurterre a dit…

Enfin, ou presque.
:-)

Mek a dit…

Ah, beh si on peut même plus se mentir à soi-même, alors, à qui le peut-on ?
;0)

piedssurterre a dit…

Beh à l'autre, et là, c'est vraiment la merde
:0)

Sébastien Haton a dit…

Bin je ne sais pas ce qu'il faut faire... alors je me contenterai d'une espèce de don d'amitié interblogues dont tu feras, j'en suis sûr, bon usage.

Quant au café, exceptionnellement, tu n'auras qu'à en boire deux fois plus pendant un temps.

sébastien

piedssurterre a dit…

@Sébastien, je crois plutôt que je vais m'habituer à me faire mon café pour moi toute seule, petit à petit...
:-)

Anonyme a dit…

Ce court billet est poignant, il interpelle bien des gens. Il fait mal mais il fait aussi du bien. Si du café est perdu, vos paroles ne le sont pas.

Accent Grave

Éléonore a dit…

Incroyable comme les petits détails peuvent être porteur de chagrin.

Ces quelques lignes sont très poignantes.

Bon courage

piedssurterre a dit…

Merci pour vos messages. Oui, il y a des moments qui font mal, mais beaucoup moins que de laisser s'installer durablement le désamour.

Anaël Assier a dit…

La nature a horreur du vide...

Remplissez la vôtre, et laissez l'autre vide... Le suivant ne devrait pas tarder.


Un panda qui passait par là. (Et qui récemment a conseillé, avec résultats à la clé, à deux de ses amis fraîchement plaqués de s'acheter une belle plante et de bien l'arroser, tout en lui donnant un nom exotique.
Et ça n'a pas manqué, moins d'une semaine plus tard, les deux ne donnaient plus de nouvelles, tout occupés qu'ils étaient à effeuiller (peut-être qu'elles s’appelaient toutes deux) : marguerite.

Vive la nature, et pour le café, le malongo version italienne, y 'a qu'ça !

piedssurterre a dit…

@ Anaël, oui le malongo, c'est pas mal :-)

gaétan a dit…

Hiiii...beaucoup de changement dans ta vie....
courage

piedssurterre a dit…

@Gaétan,
Oui, beaucoup de changement et de trouble.
J'ai un peu la tête dans le guidon, ces jours ci...
-)

Yvan a dit…

Courage Franfran,
la vie n'est pas facile
pour personne.
La vie est difficile pour
nous tous mais tu sais,
on est toujours là et il faut
rester pour nos p'tiots,
pour poursuivre.

L'espoir est toujours là.
:-)

piedssurterre a dit…

@ Yvan, c'est précisément le chagrin de mes p'tiots qui me fait mal.
Ils sont si forts et si généreux que seuls leurs yeux trahissent l'âbime de tristesse qui les a engloutis il y a quelques jours.
C'est ça qui est le plus dur.

Mek a dit…

Argh. Argh. Argh.

Manifeste

On m'a dit : "Fais des chansons comme-ci" On m'a dit : "Fais des chansons comme-ça" Mais que surtout ça ne pa...