29 septembre 2010

Non, nous ne sommes pas encore amis. Nous vivons sous le même toit comme deux presque étrangers, et chacun de nos échanges est chargé du poids de cette rupture qui nous crève le cœur. Nous veillons ardemment à ne plus nous faire mal, et c’est déjà beaucoup. Pas assez sans doute pour pouvoir nous dire  l’un à l’autre « merci d’être là et d’avoir existé" un jour. J’aimerais ça.
Oh ! que j’aimerai ça !

8 commentaires:

P a dit…

C'est étrange.... ton post correspond tellement à ce que je vis depuis des années et de plus en plus mal...
On vit sous le même toit, on est solidaires, amis oui aussi.... mais c'est triste, triste.
je me demande si une vraie rupture ne serait pas préférable à ce statu quo...
Enfin, ça dépend des jours...
pour te dire en fait
Non, Jeff, t'es pas tout seul...
P.

Hubert Lemaire a dit…

oups! j'ai posé mon com sur le ciel bientôt bleu...

jean-jacques a dit…

un toit pour un toi et moi comme deux histoires qui s'apprivoisent, se respectent, se regardent, s'apprécient, curieuses et amusées, tolérantes et respectueuses, confiantes et paisibles.
Mais ... la vie d'à force et son quotidien elle est un peu, ô juste un peu..plus compliquée dans l'habitude, les lassitudes, les incompréhensions, le pouvoir jamais très loin. Ce n'est pas un conte de fée, juste un conte à rebours et malgré tout, même si on est parfois agacé, énervé, fatigué... que sais-je encore...on peut néanmoins à des instants magiques rester émerveillé, aimant et ou bien ensemble. Cela demande de ne rien vouloir gagner sur l'autre, de l'accepter comme il, elle, est et sourire avec indulgence de ce qui nous énerve d'habitude . Chacun en a à revendre...
C'est aussi le temps qui peut apaiser notre regard si l'on veut bien juste un peu y mettre du sien.
Et puis un jour..parce que c'est ainsi, pour un des deux protagonistes l'histoire s'arrête, et l'autre reste avec ses regrets, ses j'aurais dû, ses...
Alors, "en attendant" même si "pourquoi tu ne dis rien..." et "pourquoi toujours des questions.."
faisons de nos différences la richesse et l'indispensable complémentarité de notre si courte existence!

m'enfin... c'est une heure pour dire des trucs pareils?
;-)

piedssurterre a dit…

Rien n'est paisible dans notre vie depuis des années. Trop de souffrances enfouies ont ressurgi et détruit la belle aventure entre deux êtres qui n'ont pour seul lien qu'une fantastique communion charnelle, remplacée au fil du temps par une existence dénuée de passion. Nous sommes sans doute ainsi, deux êtres assoiffés d'amour que nos choix de vie ont rongés de l'intérieur. Nous nous séparons pour nous rendre à nous-mêmes. Seuls nous restent de notre amour nos souvenirs et nos enfants, que nous ne voulons pas faire souffrir.
Cette rupture est tantôt un cadeau que nous nous faisons, tantôt une épouvantable déchirure, selon nos états d'âme. Pas simple à vivre en tous cas.
La douleur de la rupture est sans doute proportionnelle à la passion qui nous a happés il y a 12 ans quand nous nous sommes rencontrés.
Elle s'éteindra elle aussi, le moment venu.

Sébastien Haton a dit…

J'ai envie de croire que le futur simple de la dernière phrase est volontaire. Il est plein d'espoir et je le partage avec toi.
Bise,
sébastien

amélie a dit…

pas facile d'avancer comme ça... bon courage
bonne soirée
Am'

piedssurterre a dit…

@ Shaton, oui il est volontaire. Je crois qu'on peut y parvenir. C'est une question de temps.

anne des ocreries a dit…

Merde ! oh, Framboise.......plein de bises, alors, je me sens maladroite.....

Manifeste

On m'a dit : "Fais des chansons comme-ci" On m'a dit : "Fais des chansons comme-ça" Mais que surtout ça ne pa...