Lever à 5
heures, et tout le monde dans le train.
A
Marseille, première galère, notre TER est annulé. Nous sautons littéralement
avec nos vélos dans un autre train, bondé.
A chaque
arrêt, des cyclistes montent, il y a des vélos partout et l’ambiance est
rigolote, entre discussions techniques et questions diverses : charriotte
ou pas chariotte ? et contemplation des magnifiques vélos des
cyclotouristes allemands dont le matériel fait baver d’envie Tony, notre technicien
en chef. Il rêve déjà de remplacer dès que possible les vélos Décathlon par des
engins légers et solides minutieusement analysés dans les couloirs où nous
enjambons les vélos et sacoches, sous les regards compréhensifs des contrôleurs
débordés par la situation.
On a pas
encore pédalé, et l’excitation est à son comble.
Arrivée à
Toulouse. Nous rejoignons le Canal
en nous mêlant aux voitures. Daisy, notre petite chienne, ne veut pas s’asseoir
dans son panier et aboie sur tout ce qui bouge. Ouf ! enfin le canal et plus de moteurs, nous roulons
tranquillement une dizaine de kilomètres quand le ciel s’obscurcit. Une forte
pluie nous oblige à enfiler KWay et cirés et je m’aperçois que mon vieux
coupe-vent n’est plus du tout imperméabilisé. Totalement néophites, nous avons
oublié de protéger nos charges et lorsque nous trouvons enfin un pont sous
lequel nous abriter, nos duvets sont déjà un poil humides. Mon cas est
critique, je suis trempée et grelottante. Le reste de l’équipage est sec en
haut, les cuissards bons à essorer, les sourires un peu crispés…
Nous
tombons sur une autre famille. Jean-Sébastien et Agnès voyagent avec leurs deux
enfants. Ils sont arrivés sous le pont avant la pluie. On fait connaissance.
Ils pédalent jusqu’à Aiguevives, où ils ont réservé un camping pour la nuit.
Nos chemins se séparent. J’enfile un tee shirt sec et nous repartons vers notre
camping, à quelques kilomètres de là. La pluie cesse un peu. Un virage mal
contrôlé et c’est la première chute. Lili tombe. Pas de bobo. On a fait 15
kilomètres !
Quelques
heures plus tard, tentes plantées dans un camping au sol détrempé, douchés et
réchauffés, nous évoquons cette première journée attablés au restau du coin.
Premier dépassement de notre budget assez serré. La table est bonne et le vin
excellent. Demain, tout le matériel sera emballé dans des sacs poubelle et les
cirés seront à portée de main…
Mercedes chargée pour le départ du deuxième matin...
3 commentaires:
OUps! ça démarre sur les chapeaux de roues, dis-donc!!
bin dis donc, l'aventure dès le départ, si je comprends bien ? j'attends la suite !!!!
Hihi les aléas du cyclotourisme :-) pas trop de flotte quand même j,espère pour vous.
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