10 février 2010

Divergente paresseuse

Le but de l'exercice que je me propose de faire ici, (parce que tout ça n'est qu'un jeu) c'est donc d'essayer d'être, chaque fois que je tente de publier un billet, dans la continuité du précédent. Non pas que je puisse me vanter d'avoir de la suite dans les idées. Bien au contraire. Ah! vous allez vous régaler, minous et minettes...
Démonstration : Je prends dans mon billet d'hier deux des merveilleux adjectifs trouvés dans ledico-ouaibe, en relation directe avec ma situation de chômeuse rémunérée pour l'instant. En clair, on remplit encore le frigo... Je m'égarais, pardon, mais ça, mes chers lecteurs (s'il y en a), faudra vous y faire.
Bon, reprenons. J'ai choisi aujourd'hui divergente paresseuse.
Divergente paresseuse, c'est moi. Moi et mes pieds, cela va sans dire.
Divergente, parce que, de plus en plus souvent, je constate que mes opinions sont si souvent différentes de celles des mes concitoyens que ça devient suspect et que les conneries que j'entends à la radio soit me glacent le sang, soit me donnent une furieuse envie de jeter mon transistor dans la benne. Je sais, la télé, c'est pire (est-ce possible ?), la nôtre sert de moniteur aux enfants pour leurs dessins animés en VHS depuis plusieurs années.
Paresseuse, parce qu'à l'heure où je vous écris, je suis toujours en pyjama. Ce qui ne cadre guère, vous en conviendrez, avec les consignes pôlempoiesques de se tenir tous les matins au garde à-vous, rasé de près ou fraîchement maquillée, afin de mettre toutes les chances de son côté de retrouver un poste de caissière(ier) (priorité aux femmes) à mi-temps chez Champion, payé des queues de cerise, avec en prime le bonheur de voir défiler des gens tristes ou soucieux qui oublient de vous dire bonjour.
A ce propos, je sais pas vous, mais moi, ça commence sérieusement à m'agacer de voir de plus en plus de caisses automatiques. Vous avez déjà vu ça, les caisses sans caissières ? Non ? Vous n'avez que 4 machins dans votre panier, vu que c'est déjà la fin du mois le 5, et il y la queue à l'unique caisse ouverte. Vous vous dirigez avec hésitation vers une de ces merveilles de la technologie, et là, la galère commence. Alors, d'abord trouver ce fichu code barre, ah!, le voilà, ah! ça passe pas. Ah! ca y est, c'est bon. Alors, total à payer, bon, allez tiens bon, c'est presque fini. Par malheur, le billet glissé dans la fente prévue à cet effet est un peu froissé, et c'est reparti pour un tour, ça passe pas. Ah! si, c'est bon, ouf, fini. Drelinggg, la monnaie, mais il est où, ce bon dieu de truc à monnaie ? Pas très loin, on vous observe, on surveille votre apprentissage de l'autonomie. Euh, Monsieur, s'il vous plait, il y a un anti-vol sur la culotte, je fais comment, je l'arrache avec les dents ? Uhm...

2 commentaires:

anne des ocreries a dit…

Ah, je crois qu'on grogne pour les mêmes choses.....la fin du mois le 5, j'expérimente déjà depuis plusieurs années, j'ai jeté la télé, la radio j'ai oublié d'y remettre des piles, comme ça ça va déjà mieux.
Et divergente, ça, je peux réclamer le titre aussi ; comme on me le dit tous les jours, "toi, tu seras jamais ordinaire !" - ma foi, je croyais que si, mais finalement, c'est peut-être pas plus mal,de ne pas s'adapter à ce "brave new world" qui me fiche les jetons...

piedssurterre a dit…

La fin du mois le 5, j'ai expérimenté pendant plus de 20 ans. Et là, pendant 4 ans, j'ai eu un peu de répit, parce que j'avais monté un restau et que je pouvais piquer ce que je voulais dans les frigos pour la maison. Mais, trop petite structure, je lâchais tout le reste à l'état. J'ai arrêté, dégoutée d'avoir bosse 60 heures par semaine pendant 4 ans pour payer des Rolex à Sarko. Je ne vais pas me plaindre, parce que j'ai un toît sur la tête et ne risque pas l'expulsion. Mais voilà, la même question que la tienne: que faire de mon futur, puisque non décidément, je ne peux pas rentrer dans ce système de merde.NI fermer les yeux et me boucher les oreilles.

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