30 avril 2010

1968

Le 29 avril 1968, les français découvraient pour la première fois l'univers des Shadocks, de Jacques Rouxel.
Certains d'entre vous (pas nés d'hier) se souviendront peut-être de cette série télévisée plus caustique qu'elle en avait l'air qui divisa les téléspectateurs en deux camps, les Shadockophiles et les shadockophobes.
Les Gibis sont très gentils et intelligents et portent tous un chapeau melon dans lequel ils mettent leurs pensées, équations et autres inventions rigolotes. Leur particularité est de réfléchir tous ensemble à un problème. Lorsqu'un Gibi perd son chapeau, il perd son intelligence et devient fou.
..." Quand ils plantaient une graine d'usine, la terre se transformait petit à petit en ce qu'il fallait. Tout cela se reliait ou se reliait pas, selon ce qui était écrit dans la graine et, au bout de tant ou tant de saisons, elle donnait, selon les cas, des bananes, des montres suisses, des noix de coco, des barres de fer ou des bulldozers..."
Les Shadocks eux ne sont pas très intelligents. Ils sont méchants et grognons et passent leur vie à rassembler des trucs et des machins et n'arrêtent pas de pomper sur leur planète qui elle, est ronde, mais qui se déforme tout le temps. Il y a les Shadoks d'en haut et les Shadocks d'en bas. Ils sont guidés par le professeur Shadocko.
..."Tout ça, évidemment, faisait pas mal de bruit et les Shadoks d’en bas qui, comme vous le savez, soutenaient la planète, s’en plaignaient. Ils disaient : « Que serait peut-être le temps de réfléchir, qu’ils en avaient assez et que…si tout cela ne cessait pas ils iraient tous se coucher, qu’ils ne soutiendraient plus rien du tout et que la planète tomberait. » 
C’était de l’intimidation pure et simple car ils savaient très bien que si planète tombait, eux, seraient tombés avec. Et ça ne les intéressait pas tellement, mais ils protestaient quand même.
Pour les apaiser, les Shadoks d’en haut étaient obligés de leur envoyer d’énormes quantités de nourriture par des petits conduits spéciaux creusés à cet effet. Mais, plus on leur en donnait, plus ils en demandaient ! 
Et quand il n’y aurait plus rien à manger...hein ?..."
Pour reprendre une des expressions favorites du regretté Pierre Desproges : étonnant non ?

2 commentaires:

anne des ocreries a dit…

Ha, ouais, les shadocks ! qu'est-ce que j'aimais les regarder ! et pourtant, j'étais très petite !

piedssurterre a dit…

Je me suis régalée cette nuit en matant çà :

Sur ce lien, il y a les scénars de tous les épisodes. Décapant.

Manifeste

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