Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue:
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue!
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien;
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien
Par la Nature,—heureux comme avec une femme.
Sensation.
Arthur Rimbaud. Mars 1870.
4 commentaires:
OUAIS ! Merci, Framboise ! Suis contente et de cet extrait, et de te revoir ! bises !
Bonjour Anne. J'ai pris une petite pause. Interloquée par les news. Un pour le moins bizarre "accident", un avion qui s'écrase avec à son bord, la quasi totalité du gouvernement polonais. Une rumeur française à l'odeur de merde qui occupe pendant ce temps les médias français. Depuis deux jours, je suis chamboulée.
Je prends aussi le temps de préparer un voyage cet été à vélo avec mes enfants et mon amoureux, (le voyage d'É a trouvé un écho chez nous) je passerai sans doute beaucoup moins de temps à publier ici. Mais je suis là, t'inquiète pas. Je vais pas à pas vers une échappée pour sortir de ce marasme et ne pas justement rester engluée devant le spectacle navrant présent chaque jour devant mes yeux.
Oh, heureuse de te retrouver itou. Tu peux demander sans souci des tuyaux à Mc Comber pour ton escapade cycliste, je crois qu'il se fera un plaisir de t'aider...
Bises.
Blue
Regarder le beau, Framboise, et équilibrer la merde...C'est essentiel !
Enregistrer un commentaire