Mon ami Olivier fait de bien jolies photos. Celle ci est pleine de douceur.
Cadeau du matin pour vos yeux.
20 avril 2012
Juste une chanson
Retrouvé ça ce matin sur Youtube, grace à Doodle, qui publiait une vidéo dans son billet pour Gaétan.
Parfois, il suffit juste de suivre un lien pour que la journée s'éclaire....
L'effet papillon, vous me suivez ?
Belle journée à tous, ça nous rajeunit pas, mais c'est cool !
Parfois, il suffit juste de suivre un lien pour que la journée s'éclaire....
L'effet papillon, vous me suivez ?
Belle journée à tous, ça nous rajeunit pas, mais c'est cool !
15 avril 2012
Largage dominical#36
Pour toi Annick, ma si belle amie, ma soeur de coeur.
Que ce poème t'accompagne...
Mo sera toujours avec toi, il est là, son coeur bat désormais dans le tien.
Prenez du soleil
Dans le creux des mains,
Un peu de soleil
Et partez au loin !
Mo sera toujours avec toi, il est là, son coeur bat désormais dans le tien.
Prenez du soleil
Dans le creux des mains,
Un peu de soleil
Et partez au loin !
Partez dans le vent,
Suivez votre rêve;
Partez à l'instant,
la jeunesse est brève
Suivez votre rêve;
Partez à l'instant,
la jeunesse est brève
Il est des chemins
Inconnus des hommes,
Il est des chemins
Si aériens !
Il est des chemins
Si aériens !
Ne regrettez pas
Ce que vous quittez.
Regardez, là-bas,
L'horizon briller.
Ce que vous quittez.
Regardez, là-bas,
L'horizon briller.
Loin, toujours plus loin,
Partez en chantant !
Le monde appartient
A ceux qui n'ont rien.
Partez en chantant !
Le monde appartient
A ceux qui n'ont rien.
Maurice Carême
11 avril 2012
08 avril 2012
05 avril 2012
Liberté
Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom
Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom
Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom
Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom
Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes maisons réunies
J'écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom
Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom
Sur l'absence sans désirs
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom
Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté.
Paul Eluard, 1942 ( version intégrale)
04 avril 2012
Coeur d'artichaut
Après quelques semaines de tumulte intérieur, je projette tranquillement une nouvelle vie. Je vends ma maison, j'en ai parlé ici, je pense en profiter pour quitter ce village du Var où je ne me suis jamais vraiment sentie chez moi et aller voir ailleurs si l'herbe n'est pas plus verte, ce qui n'est pas difficile, compte tenu de l'ambiance de merde du dit village.
Les choses se feront par étapes sans doute,j'essaie quand même de faire comme quand je marche, un pied devant l'autre. Ceci dit, il y a quand même des moments où j'ai un peu la trouille, je me barrerais bien de ma vie compliquée en courant, mais je sais pas bien faire. Je m'efforce alors de cultiver mon indestructible optimisme fondateur face à l'adversité. Oh yeah !
Bon, c'est pas vraiment de ça que je voulais vous parler, à vous mes fidèles lecteurs zet lectrices. Je pense plus particulièrement à Manouche, au Bourdon et à Anne au moment d'écrire ce billet, leurs commentaires de ma publication sur la page du défifoto consacré en ce premier avril au thème du " Coeur" ayant fait plutôt mouche.
Mon coeur, donc, parlons-en.
Manouche,toujours très perspicace, affirme qu'il a beaucoup bourlingué.
Oui, justement.
Vous qui avez eu l'occasion de lire mes emballements pour les hommes que j'ai rencontrés depuis ces presque deux ans où je suis célibataire et, il faut bien le dire, souvent célibattante, ne me démentirez pas. C'est un fait avéré, comme ils disent à la tévé.
A chaque fois, mon coeur démarre au quart de tour, les jours passent, et la fin de l'histoire arrive, inévitable, parfois douloureuse, souvent prévisible.
Bon, venons en au sujet de ce billet quand même.
C'est quoi, un coeur d'artichaut, vous demandez-vous peut-être.
Eh ben, le coeur d'artichaut, c'est moi, un beau spécimen d'authentique coeur d'artichaut, assumé et revendiqué !
Une feuille pour tout le monde !
Hé hé, c'est pas pour rien que je suis bretonne.
Uhm.
Bon allez ! La vie continue, avec, je l'espère bien, encore quelques belles rencontres futures.
Etre un coeur d'artichaut, c'est un peu fatiguant parfois, mais ça a l'immense avantage de provoquer des sensations fortes, il n'y a pas de place dans ma vie pour l'ennui et la routine. Et ça, j'aime bien !
Les choses se feront par étapes sans doute,j'essaie quand même de faire comme quand je marche, un pied devant l'autre. Ceci dit, il y a quand même des moments où j'ai un peu la trouille, je me barrerais bien de ma vie compliquée en courant, mais je sais pas bien faire. Je m'efforce alors de cultiver mon indestructible optimisme fondateur face à l'adversité. Oh yeah !
Bon, c'est pas vraiment de ça que je voulais vous parler, à vous mes fidèles lecteurs zet lectrices. Je pense plus particulièrement à Manouche, au Bourdon et à Anne au moment d'écrire ce billet, leurs commentaires de ma publication sur la page du défifoto consacré en ce premier avril au thème du " Coeur" ayant fait plutôt mouche.
Mon coeur, donc, parlons-en.
Manouche,toujours très perspicace, affirme qu'il a beaucoup bourlingué.
Oui, justement.
Vous qui avez eu l'occasion de lire mes emballements pour les hommes que j'ai rencontrés depuis ces presque deux ans où je suis célibataire et, il faut bien le dire, souvent célibattante, ne me démentirez pas. C'est un fait avéré, comme ils disent à la tévé.
A chaque fois, mon coeur démarre au quart de tour, les jours passent, et la fin de l'histoire arrive, inévitable, parfois douloureuse, souvent prévisible.
Bon, venons en au sujet de ce billet quand même.
C'est quoi, un coeur d'artichaut, vous demandez-vous peut-être.
Eh ben, le coeur d'artichaut, c'est moi, un beau spécimen d'authentique coeur d'artichaut, assumé et revendiqué !
Une feuille pour tout le monde !
Hé hé, c'est pas pour rien que je suis bretonne.
Uhm.
Bon allez ! La vie continue, avec, je l'espère bien, encore quelques belles rencontres futures.
Etre un coeur d'artichaut, c'est un peu fatiguant parfois, mais ça a l'immense avantage de provoquer des sensations fortes, il n'y a pas de place dans ma vie pour l'ennui et la routine. Et ça, j'aime bien !
03 avril 2012
Les pas
Qui des deux a marché vers l'autre
J'ai longtemps cru que c'était toi
Mais la descente est une côte
Selon le côté que l'on voit
Disons que je montais la pente
Disons que tu la descendais
Mais qu'elle soit rapide ou lente
L'heure venue, je t'attendais
Et désormais quoi qu'il advienne
Où que tu ailles, d'où que je vienne
Je n'ai qu'à suivre mes pas
Toujours le même phénomène
Mes pas vers toi me ramènent
Toujours les tiens viennent vers moi
On peut les prendre par tous les bouts
Tous les chemins mènent à nous
Qui des deux a marché vers l'autre
Chacun de nous moitié moitié
Par les persiennes de mes côtes
Mon coeur tout là-bas te voyait
Te voyait venir sur la route
Et même quand tombaient les nuits
Il entendait, écoute, écoute
Il t'entendait marcher vers lui
Et désormais quoi qu'il advienne
Liés par d'invisibles chaînes
Je n'ai qu'à suivre mes pas
Et toi les tiens n'importe où
On peut les prendre par tous les bouts
Tous les chemins mènent à nous
Claude Nougaro
J'ai longtemps cru que c'était toi
Mais la descente est une côte
Selon le côté que l'on voit
Disons que je montais la pente
Disons que tu la descendais
Mais qu'elle soit rapide ou lente
L'heure venue, je t'attendais
Et désormais quoi qu'il advienne
Où que tu ailles, d'où que je vienne
Je n'ai qu'à suivre mes pas
Toujours le même phénomène
Mes pas vers toi me ramènent
Toujours les tiens viennent vers moi
On peut les prendre par tous les bouts
Tous les chemins mènent à nous
Qui des deux a marché vers l'autre
Chacun de nous moitié moitié
Par les persiennes de mes côtes
Mon coeur tout là-bas te voyait
Te voyait venir sur la route
Et même quand tombaient les nuits
Il entendait, écoute, écoute
Il t'entendait marcher vers lui
Et désormais quoi qu'il advienne
Liés par d'invisibles chaînes
Je n'ai qu'à suivre mes pas
Et toi les tiens n'importe où
On peut les prendre par tous les bouts
Tous les chemins mènent à nous
Claude Nougaro
02 avril 2012
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