Lu ce texte lors de ma déambulation nocturne
Je l'ai trouvé beau,
c'est chez Meta, c'est par là :
Elle avançait, engourdie, et la ville n’était qu’une masse blanche, aveugle : assemblage de rues élémentaires, décomposables, informes sous le ciel tronqué.
Elle avançait à l’heure des feintes alcalines, à l’heure des vitrines tapageuses, à l’heure des sirènes de résine lustrées de prouesses anatomiques, à l’heure des pylônes errants délayant leurs exergues d’acier
Et quand la nuit ne retenait plus rien qui vaille,
Elle regagnait sa chambre infime,
S’allongeait à même le carrelage,
Blanche, haletante, plaine étroite livrée aux poulpes
Et elle laissait ses pensées battre l’air de leurs fibres résineuses et tisser l’histoire du monde, l’histoire des corps et de leurs émois orchestrés, l'histoire des courbes et des tangentes et de leurs gestes avalés, et elle pensait aux intentions, aux paroles, aux pensées qui flambent sur les rives limoneuses de la mémoire. Brouillages limite.
On parle trop peu de la capacité qu’ont les corps à épuiser la lumière
3 commentaires:
Oh, j'aime bien ! j'aime vraiment bien !
Ouais, Méta rocke à donf.
Méta rocke ???
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