25 novembre 2011
24 novembre 2011
l'amour la poésie
Il fallait bien qu'un visage
Réponde a tous les noms du monde
Paul Eluard
L'amour la poésie
Premièrement
Réponde a tous les noms du monde
Paul Eluard
L'amour la poésie
Premièrement
21 novembre 2011
13 novembre 2011
08 novembre 2011
Allégeance
Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où
il va dans le temps divisé. Il n’est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il
ne se souvient plus; qui au juste l’aima?
Il cherche son pareil dans le voeu des regards. L’espace qu’il parcourt est ma fidélité. Il dessine l’espoir et léger l’éconduit. Il est prépondérant sans qu’il y prenne part.
Je vis au fond de lui comme une épave heureuse. A son insu, ma solitude est son trésor. Dans le grand méridien où s’inscrit son essor, ma liberté le creuse.
Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n’est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l’aima et l’éclaire de loin pour qu’il ne tombe pas?
Il cherche son pareil dans le voeu des regards. L’espace qu’il parcourt est ma fidélité. Il dessine l’espoir et léger l’éconduit. Il est prépondérant sans qu’il y prenne part.
Je vis au fond de lui comme une épave heureuse. A son insu, ma solitude est son trésor. Dans le grand méridien où s’inscrit son essor, ma liberté le creuse.
Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n’est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l’aima et l’éclaire de loin pour qu’il ne tombe pas?
06 novembre 2011
le prince de la Place Carami
Une rue, des passants. Une ville comme tant d'autres. En haut de quelques marches, sur une jolie place, sa boutique, la maison de la Presse de la ville en question. Il est là, il se marre, il écoute du blues en faisant son boulot.
Depuis quelques jours, je passe souvent le voir. Sa boutique est un joyeux bazar. J’y bouquine un peu, je le regarde vivre et travailler. Il s'est installé depuis pas mal d'années dans cette ville. Il s'y est fait sa place, grande gueule, un peu voyou, impressionnant de bonne humeur, toujours détendu, dansant ou allumant sa clope derrière le comptoir ou Mouss lui a déposé comme toujours les pains de semoule et les pâtisseries de ce matin d’Aïd. Un mot pour chacun, un sourire, une vanne, ça bouge, ça rit, ça pulse. Cet homme là est joyeux, tout le temps. Il parle si vite que parfois je ne parviens pas à comprendre ce qu’il dit. Son accent est celui des quartiers nord de Marseille, aussi vif et puissant que l’énergie qu’il dégage, lui qui ne tient pas en place.
Il pleut depuis trois jours, la rivière déborde, les routes sont coupées, les maisons inondées. Tous les clients qui entrent en secouant leur parapluie nous racontent un peu la même histoire, les sirènes, les pompiers, la violence de cette incroyable pluie de novembre, qui est tombée encore toute la nuit. Ce matin, en venant chercher leur exemplaire du journal, certains se sont laissés aller à raconter « leur inondation ». C’est si banal, en apparence, le récit d’un choc : les frayeurs, les dégâts, la fatigue de ceux qui n’ont pas dormi, craignant de voir leurs maisons évacuées, leur voiture emportée par les eaux furieuses.
Ses clients, il les connait tous, leurs prénoms, leurs histoires. Il les écoute. Patient, attentif, moqueur parfois, toujours gentil. C’est un monde à part, la boutique de Franckie. C’est vivant, marrant et bouillonnant, comme lui... C'est tout un monde que je ne connais pas.
De jour en jour, Franck et les siens m’ouvrent leurs cœurs et leurs maisons, les uns après les autres, réveillant cet automne un peu triste d’une chaleur inouïe. J’ai chaud de Zoubida, volubile et rieuse qui me prend dans ses bras et me glisse à l’oreille qu’il faut le rendre heureux. J’ai chaud de voir les gens qui passent me sourire et me saluer d’un air étonné ou complice, quand ils surprennent un regard ou un baiser.
Je me laisse porter, et plus je le regarde, plus je vois ce qu'il est : un homme drôle et vif, conscient de ses failles et de ses blessures, un électron libre et généreux, qui est devenu pour tous ceux qui le côtoient l'étonnant prince un peu fêlé de la place Carami.
Il pleut depuis trois jours, la rivière déborde, les routes sont coupées, les maisons inondées. Tous les clients qui entrent en secouant leur parapluie nous racontent un peu la même histoire, les sirènes, les pompiers, la violence de cette incroyable pluie de novembre, qui est tombée encore toute la nuit. Ce matin, en venant chercher leur exemplaire du journal, certains se sont laissés aller à raconter « leur inondation ». C’est si banal, en apparence, le récit d’un choc : les frayeurs, les dégâts, la fatigue de ceux qui n’ont pas dormi, craignant de voir leurs maisons évacuées, leur voiture emportée par les eaux furieuses.
Ses clients, il les connait tous, leurs prénoms, leurs histoires. Il les écoute. Patient, attentif, moqueur parfois, toujours gentil. C’est un monde à part, la boutique de Franckie. C’est vivant, marrant et bouillonnant, comme lui... C'est tout un monde que je ne connais pas.
De jour en jour, Franck et les siens m’ouvrent leurs cœurs et leurs maisons, les uns après les autres, réveillant cet automne un peu triste d’une chaleur inouïe. J’ai chaud de Zoubida, volubile et rieuse qui me prend dans ses bras et me glisse à l’oreille qu’il faut le rendre heureux. J’ai chaud de voir les gens qui passent me sourire et me saluer d’un air étonné ou complice, quand ils surprennent un regard ou un baiser.
Je me laisse porter, et plus je le regarde, plus je vois ce qu'il est : un homme drôle et vif, conscient de ses failles et de ses blessures, un électron libre et généreux, qui est devenu pour tous ceux qui le côtoient l'étonnant prince un peu fêlé de la place Carami.
04 novembre 2011
En peinture
Antoni Tapies, à retrouver ici, avec d'autres artistes, dans une chouette galerie virtuelle
http://mine-dart.blogspot.com/
02 novembre 2011
01 novembre 2011
Defifoto lumiere d'automne
Mon modèle pour ce défifoto du 1er novembre, c'est Lili, ma fille, devenue l'espace de quelques heures un très marrant petit diable, acompagnée pour l'occasion par deux délicieuses petites sorcières.
les rejets de la séance de pose...
les rejets de la séance de pose...
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Manifeste
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