C'est pour toi Raynette, pour ta collec...
Les mecs qui font ça sont suisses, et on peut trouver leurs cartes postales bien allumées dans quelques librairies ou sur leur site, en cliquant ici :
28 février 2010
Largage dominical #3
Au bal chez les anges
nous irons danser
ailes enlacées
sur des airs étranges
Au bal chez les anges
si la bombe tombe
nous ferons la bombe
dans le ciel orange
Sur terre, il ne restera rien
que des plaques de roc fondu
quelques squelettes, et dans un coin
un gosse perdu
Au bal chez les anges
nous l'emmènerons
chanter la chanson
qui jamais ne change
Au bal chez les anges
nous oublierons tout
chaque jour pour nous
ce sera vendanges
Au bal chez les anges
nous nous aimerons
dans les environs
y aura des mésanges
La terre tournera si loin
dans les espaces noirs du vide
que les étoiles aux yeux limpides
n'en sauront rien
Au bal chez les anges
nous vivrons ainsi
dans un infini
qui jamais ne change
Boris Vian
nous irons danser
ailes enlacées
sur des airs étranges
Au bal chez les anges
si la bombe tombe
nous ferons la bombe
dans le ciel orange
Sur terre, il ne restera rien
que des plaques de roc fondu
quelques squelettes, et dans un coin
un gosse perdu
Au bal chez les anges
nous l'emmènerons
chanter la chanson
qui jamais ne change
Au bal chez les anges
nous oublierons tout
chaque jour pour nous
ce sera vendanges
Au bal chez les anges
nous nous aimerons
dans les environs
y aura des mésanges
La terre tournera si loin
dans les espaces noirs du vide
que les étoiles aux yeux limpides
n'en sauront rien
Au bal chez les anges
nous vivrons ainsi
dans un infini
qui jamais ne change
Boris Vian
26 février 2010
François Morel
Un billet de François Morel, entendu ce matin à la radio.
Il est de ces rares humoristes français qui ont encore une belle manière de dénoncer la connerie, la malhonnêteté intellectuelle et la bassesse des politiques qui surfent sur le racisme ambiant de notre belle France.
Il est de ces rares humoristes français qui ont encore une belle manière de dénoncer la connerie, la malhonnêteté intellectuelle et la bassesse des politiques qui surfent sur le racisme ambiant de notre belle France.
25 février 2010
I'll be your mirror
Pour les gars du Québec, Ceux qu'aiment le rock'n roll, le hockey sur glace, la danse moderne et la littérature...
et pour les autres aussi... la voix profonde et grave de Nico, que j'aime tant...
et pour les autres aussi... la voix profonde et grave de Nico, que j'aime tant...
Les passantes
Pour Anne, Blue, Alma, Raynette ...
Avec l'espoir de voir vos yeux un jour prochain.
Je vous embrasse. Merci d'être là, à demain...
Avec l'espoir de voir vos yeux un jour prochain.
Je vous embrasse. Merci d'être là, à demain...
Souvenir bleu comme la pochette du disque
C'est un album que j'ai écouté en boucle, il y a longtemps... Pour ceux et celles qui aiment. Cadeau sonore, et visuel le Serge et sa clope !
24 février 2010
Opportunismes
Une oreille distraite à la radio ce matin. Je passe désormais mon temps à vous lire, donc je n'entends plus vraiment ce qui se raconte dans le poste. Et c'est tant mieux, les nourritures que vous m'offrez me sont suffisamment revigorantes. J'ai parfois l'impression de sortir d'un long hiver. Donc, brièvement entendu la langue de bois peuplée de ah.. euh euh.. ah... noon... du socialiste français Didier Migaud, nouvellement nommé président de la cour des comptes par notre triste sire. Même pas envie de vraiment commenter ça. Juste, une vieille chanson qui m'a traversée, j'ai retrouvé le clip il est rigolo et coloré. De la bonne variétoche française et soixante-huitarde ! La roue tourne...
Francis Bacon
"J'aimerais pouvoir faire d'une bouche un sahara"
J'ai trouvé ce documentaire ce matin. Bacon, filmé/visité dans son atelier en 1964. Ses mots, sa voix, ses silences, ses gestes, son regard...
C'est mon cadeau de ce jour pour ceux et celles qui passent par là. C'est ici
Bacon, Monstre de peinture. je me suis promenée longtemps devants ses oeuvres protégées par des cadres de verre. J'aurais vraiment voulu pouvoir les toucher. Etrangement, j'étais sereine, transportée, fascinée par leur beauté et leur audace, émue aux larmes. Ses toiles me parlaient, à moi, rien qu'à moi. Pas de questions, aucune réponse. Juste ressentir la chair, les bouches vivantes, les corps déformés, recréés. quand l'horreur enfante le sublime.
Incident technique !
Oups, problème technique ce matin, mon message sur Bacon publié hier était parti aux oubliettes ! Et avec, le com de Raynette qui a disparu en même temps. Pardon Rayray. J'ai du repasser en mode ancien éditeur pour avoir de nouveau accès à mes publications. Si quelqu'un parmi vous maîtrise bien le sujet et peut éclairer ma lanterne sur cet incident, je lui baiserai les pieds.
22 février 2010
21 février 2010
triste sire en Haïti
Extrait d'une chronique de Guetta entendue sur France Inter le jeudi 18 février
... "Il n’est pas arrivé les mains vides puisque l’aide de l’ensemble de l’Union européenne, France comprise, ne représentera pas même le double de celle qu’apportera la France à elle seule.
En plus de cette aide, Nicolas Sarkozy a promis l’assistance technique de dix hauts fonctionnaires français au gouvernement d’Haïti, la formation d’une centaine de ses fonctionnaires dans les grandes écoles françaises et 700 places supplémentaires dans les universités des Antilles et de Guyane pour les étudiants haïtiens. Le président de la République veut assurer par là la pérennité de l’influence française dans l’élite et la haute administration du pays mais la principale carte dont il a joué était politique.
Sur tous les tons, Nicolas Sarkozy n’a cessé, hier, de dire à ses hôtes qu’Haïti, « c’est pour les Haïtiens », que « c’est aux Haïtiens de définir un véritable projet national et de le conduire » et que la France « ne voulait pas de tutelle internationale sur Haïti "..." En intégrale, c'est ici------------------
Voici une vidéo du voyage (de quatre heures sur place) de Nicolas Sarkozy à Haïti le mercredi 17 février.
Commentaire du Président Sarkozy :
" tu as une coiffure extraordinaire, on s'occupe bien de vous hein ?"
J'ai honte d'être française parfois.
Largage dominical #2
Chers frères, chers soeurs,
En ce dimanche de fête de Saint Tabagie, cosmogène,
Un peu mal à la tête, trop picolé hier soir.
"Notre père qui êtes aux cieux
Restez-y
Et nous, nous resterons sur la terre
Qui est, quelquefois, si jolie
Quand j'aurai du vent dans mon crâne
Quand j'aurai du vert sur mes osses
Peut-être qu'on croira que je ricane
Mais ça sera une impression fosse
Car il me manquera
Mon élément plastique
Plastique tique tique
Qu'auront bouffé les rats
Ma paire de bidules
Mes mollets mes rotules
Mes cuisses et mon cule
Sur quoi je m'asseyois
Mes cheveux mes fistules
Mes jolis yeux cérules
Mes couvre-mandibules
Dont je vous pourléchois
Mon nez considérable
Mon coeur mon foie mon râble
Tous ces riens admirables
Qui m'ont fait apprécier
Des ducs et des duchesses
Des papes des papesses
Des abbés des ânesses
Et des gens du métier
Et puis je n'aurai plus
Ce phosphore un peu mou
Cerveau qui me servit
A me prévoir sans vie
Les osses tout verts, le crâne venteux
Ah comme j'ai mal de devenir vieux..."
Boris VIAN
En ce dimanche de fête de Saint Tabagie, cosmogène,
Un peu mal à la tête, trop picolé hier soir.
"Notre père qui êtes aux cieux
Restez-y
Et nous, nous resterons sur la terre
Qui est, quelquefois, si jolie
Quand j'aurai du vent dans mon crâne
Quand j'aurai du vert sur mes osses
Peut-être qu'on croira que je ricane
Mais ça sera une impression fosse
Car il me manquera
Mon élément plastique
Plastique tique tique
Qu'auront bouffé les rats
Ma paire de bidules
Mes mollets mes rotules
Mes cuisses et mon cule
Sur quoi je m'asseyois
Mes cheveux mes fistules
Mes jolis yeux cérules
Mes couvre-mandibules
Dont je vous pourléchois
Mon nez considérable
Mon coeur mon foie mon râble
Tous ces riens admirables
Qui m'ont fait apprécier
Des ducs et des duchesses
Des papes des papesses
Des abbés des ânesses
Et des gens du métier
Et puis je n'aurai plus
Ce phosphore un peu mou
Cerveau qui me servit
A me prévoir sans vie
Les osses tout verts, le crâne venteux
Ah comme j'ai mal de devenir vieux..."
Boris VIAN
20 février 2010
Dictionnaire dérivatif de mes fautes de frappe#1
Vocabualire : je reste sans voix devant mon manque de vocabulaire, ça me saôule, j'arrive pas à lire, ça fait désordre.
Vocabilaire : ça me soucie.
Vocabilaire : ça me soucie.
19 février 2010
Décevante étrangère
Je suis arrivée comme en terre étrangère, sans prévenir personne, ni parents, ni amis. J’ai loué une voiture à la gare. La route est à peine plus large qu'il y a trente ans. Elle traverse à présent de nouveaux villages - Allées des peupliers, Impasse des Chênes verts - toujours aussi droite, et plus triste qu'avant. Je ne sais pas si c'est la pluie où la désagréable odeur de plastique de cette voiture trop neuve et trop propre qui me met dans cet état un peu bizarre. Gîtes d'étape, fermes équestres, plus de tracteurs dans les champs, pelés pour la plupart, dès que je me rapproche de la nouvelle agglomération . Je regarde, ahurie, les petites usines, les hangars, les supermarchés. Un peu inquiète, je prends la route dite du Verger. Le café du bon coin est toujours là, presque le même. Sourire, enfin ! je suis presque arrivée... Je passe devant la maison construite quand j’avais douze ans. On m’avait alors fait monter tout en haut de la charpente, pour accrocher le bouquet de fleurs destiné à porter bonheur à la nouvelle construction. Je n’avais pas le vertige à cette époque. Je n'aimais pas cette maison, et je ne suis pas venue pour elle.
Je me souviens de cette route, quand j'y roulais le plus vite possible, sur ma mobylette fuschia, mes cheveux fins au vent, si fière de pouvoir enfin semer mon jeune frère à vélo.
Au bout du chemin qui mène à la ferme, les pavillons ont remplacé les vergers et les champs. J’avance dans la cour, un chien aboie. Je lis sur un panneau «Chambres tout confort». Plus de jardin, ni de poulailler, les étroits murets de pierre sur lesquels je marchais telle une funambule ont été remplacés par une solide clôture grillagée. Je cherche autour de moi quelque chose qui pourrait m’être encore familier. Ce n’est plus une ferme depuis longtemps. Seule la disposition de la bâtisse n’a pas changé. L’emplacement du cellier et la porte de la cuisine, la porte de l’étable et, en enfilade, la grange réaménagée en gîte à louer à la semaine. Je jette un regard sur le côté, le champ où mon père cultivait des iris a été loti. Je regarde les maisons. Blanches pour la plupart, avec des pelouses bien tondues et quelques fleurs. Je regarde au-delà de la barrière, à l’entrée du petit chemin qui menait au ruisseau. Les talus ont disparu, et les haies, et les arbres. Tout est désespérément plat, comme dans l'attente d'une future Allée des Pommiers.
Incapable d’avancer et de demander si je peux entrer - que dirais-je ? je regagne la voiture. J’ai un peu mal au cœur. Je monte le son et je démarre, vitre ouverte, sans regarder derrière moi. Comme toujours.
Je me souviens de cette route, quand j'y roulais le plus vite possible, sur ma mobylette fuschia, mes cheveux fins au vent, si fière de pouvoir enfin semer mon jeune frère à vélo.
Au bout du chemin qui mène à la ferme, les pavillons ont remplacé les vergers et les champs. J’avance dans la cour, un chien aboie. Je lis sur un panneau «Chambres tout confort». Plus de jardin, ni de poulailler, les étroits murets de pierre sur lesquels je marchais telle une funambule ont été remplacés par une solide clôture grillagée. Je cherche autour de moi quelque chose qui pourrait m’être encore familier. Ce n’est plus une ferme depuis longtemps. Seule la disposition de la bâtisse n’a pas changé. L’emplacement du cellier et la porte de la cuisine, la porte de l’étable et, en enfilade, la grange réaménagée en gîte à louer à la semaine. Je jette un regard sur le côté, le champ où mon père cultivait des iris a été loti. Je regarde les maisons. Blanches pour la plupart, avec des pelouses bien tondues et quelques fleurs. Je regarde au-delà de la barrière, à l’entrée du petit chemin qui menait au ruisseau. Les talus ont disparu, et les haies, et les arbres. Tout est désespérément plat, comme dans l'attente d'une future Allée des Pommiers.
Incapable d’avancer et de demander si je peux entrer - que dirais-je ? je regagne la voiture. J’ai un peu mal au cœur. Je monte le son et je démarre, vitre ouverte, sans regarder derrière moi. Comme toujours.
18 février 2010
Bonsoir clair
Hier, très tard dans la nuit, j’ai écrit, je devrais dire commis un billet étrange. Que j’ai publié avec le titre de matin trouble. Etrange parce qu’en le relisant, je n’ai pas réussi moi-même à retrouver vraiment ce qui me tracassait à l’origine. La pensée m’est apparue obscure, comme si j’avais déversé un flot de mots, en me perdant en route. La grandiloquence de ce texte l’avait vidé de sa substance. Je l’ai donc supprimé. Mes excuses pour avoir censuré en même temps le commentaire qu’il avait inspiré. Et qui était comme souvent, plein de douceur et de vraie gentillesse. Pas que j’aie honte, mais bon, voilà, ce n’était pas complètement moi, ce texte, trop travaillé, trop tordu dans tous les sens. Trop pas bien, et surtout pas drôle du tout du tout. J’ai eu une journée bizarroïde hier, une petite montée de parano, qui aura sans doute contribué à la construction de ce texte un peu inutile et pompeux. Pas trop chercher à comprendre, et essayer de dire ici les choses simplement, sans se manger le cerveau outre mesure. - Ou se mettre la rate au court bouillon - me souffle ma petite voix qui aime bien taquiner mon moi-je. J’aime mieux cette voix-là que celle d’hier. Ouf ! je l’ai échappé belle.
16 février 2010
Zouc
«Je suis un steak haché suspendu à une corde à linge par jour de grand vent»
Hier, beau festival de fameux commentaires générés par le drôlissime billet d’É.
Quel humour ravageur !
Ce matin, je pensais à ceux qui m'ont fait rire, et à ceux qui, plus rares, m'ont secouée, dérangée, perturbée parfois.
Zouc est de ceux-là.
Sa présence, son regard allumé, ses non-sketches - ovnis diffusés à une époque où la télé nous abreuvait surtout des Bedos et consorts - m’ont amenée à réfléchir à ma perception de l’humour. Zouc était un clown à texte au destin tragique.
Aujourd'hui, elle survit, branchée à jamais à un respirateur, victime d'une infection nosocomiale chopée il y a quinze ans dans un "établissement de santé". Elle qui disait avoir été guérie par les malades de l'hôpital psychiatrique où on l'avait internée...
Voilà, c’est dit.
Hier, beau festival de fameux commentaires générés par le drôlissime billet d’É.
Quel humour ravageur !
Ce matin, je pensais à ceux qui m'ont fait rire, et à ceux qui, plus rares, m'ont secouée, dérangée, perturbée parfois.
Zouc est de ceux-là.
Sa présence, son regard allumé, ses non-sketches - ovnis diffusés à une époque où la télé nous abreuvait surtout des Bedos et consorts - m’ont amenée à réfléchir à ma perception de l’humour. Zouc était un clown à texte au destin tragique.
Aujourd'hui, elle survit, branchée à jamais à un respirateur, victime d'une infection nosocomiale chopée il y a quinze ans dans un "établissement de santé". Elle qui disait avoir été guérie par les malades de l'hôpital psychiatrique où on l'avait internée...
Voilà, c’est dit.
Sex and drugs and Rock'nRoll
C’était la fête chez nous ce soir.
Papotage familial, extrait :
- Maman, Julie elle s’est blessé le pénisque !
- Le ménisque. Elle a mal au genou ?
- Oui, mais elle a dit au pénisque.
- Elle s’est trompée de mot, ma Lili, on dit pénis, c’est pas le genou.
- C’est quoi alors ? Et les bouboules, c'est quoi?
Inutile de compter sur mon amoureux. J'ai croisé son regard, le nez dans son verre d’eau, il me sourit malicieusement. Mais ne dit mot.
Je m’y colle. C'est du boulot, hé, faut pas croire.
- Bon, alllez, on va regarder ça dans l'encyclopédie.
Je m’y colle. C'est du boulot, hé, faut pas croire.
- Bon, alllez, on va regarder ça dans l'encyclopédie.
Et voilà mon Nino qui part comme une fusée et rapporte, radieux, un livre bourré de tendresse complice, écrit avec des mots fleuris de cour d’école, que j'avais déposé dans leur bibliothèque.
- Je le savais, dit la petite, qu'il allait rapporter le guide du zizi sexuel.
Ce guide, Nino l'a exploré, il trouve la bonne page et la montre à sa soeur, rougissante et ravie.
- Je le savais, dit la petite, qu'il allait rapporter le guide du zizi sexuel.
Ce guide, Nino l'a exploré, il trouve la bonne page et la montre à sa soeur, rougissante et ravie.
- Le poireau, le piquet, le gourdin, c'est plus marrant que pénis, a déclaré Lili.
Allez, ça , c’est fait !
C'est génial les jumeaux, ça pousse presque tout seul !
15 février 2010
Antoine
C’était il y a longtemps. Je ne pensais pas qu’un jour je pourrais l’écrire. Je ne sais pas non plus pourquoi c’est maintenant et ici. Il faut sans doute ouvrir la boîte de Pandore. Et ne plus la refermer.
C’est arrivé comme ça. Je n’ai pas entendu mon corps. Mon corps qui niait tout. Au bout de quatre mois, je crois, j’ai su. Je l’ai enfoui au plus profond de moi et n’ai rien dit, mince, rieuse, folle sans doute. Seule, longtemps. Trop longtemps. Mon ventre s’est arrondi d’un coup, comme s’il se remplissait de sept mois de silence. Tout est allé si vite.Sa naissance m’a comme ramenée à la vie. Trois mois de douceur avec cet ange, si calme, trop calme peut-être, je ne sais pas. Jusqu’au matin où je l’ai trouvé inerte. Je n’ai pas crié, je ne crois pas. Je me souviens de mes enfants, de leurs petites mains dans les miennes, suivant le corbillard dans un cimetière où je ne saurais pas retourner. Je me souviens des fleurs sur le cercueil blanc. Je me souviens des visages de mes amis ce jour-là. Après j’ai bu jusqu’à tomber, jusqu’à hurler. Plus de dates, plus de lieux, et pas d’anniversaires. Juste quelques photos, et ses chaussons à franges, qui lui faisaient des pieds d’indien.
C’est arrivé comme ça. Je n’ai pas entendu mon corps. Mon corps qui niait tout. Au bout de quatre mois, je crois, j’ai su. Je l’ai enfoui au plus profond de moi et n’ai rien dit, mince, rieuse, folle sans doute. Seule, longtemps. Trop longtemps. Mon ventre s’est arrondi d’un coup, comme s’il se remplissait de sept mois de silence. Tout est allé si vite.Sa naissance m’a comme ramenée à la vie. Trois mois de douceur avec cet ange, si calme, trop calme peut-être, je ne sais pas. Jusqu’au matin où je l’ai trouvé inerte. Je n’ai pas crié, je ne crois pas. Je me souviens de mes enfants, de leurs petites mains dans les miennes, suivant le corbillard dans un cimetière où je ne saurais pas retourner. Je me souviens des fleurs sur le cercueil blanc. Je me souviens des visages de mes amis ce jour-là. Après j’ai bu jusqu’à tomber, jusqu’à hurler. Plus de dates, plus de lieux, et pas d’anniversaires. Juste quelques photos, et ses chaussons à franges, qui lui faisaient des pieds d’indien.
14 février 2010
Largage dominical
Chers frères, chers soeurs, en ce dimanche de la Saint-Valentin, pas de colère.
C'est une journée de douceur et d'amour.
Pas de radio non plus.
Juste la pluie.
" Je viens de rompre avec Dieu. Je ne l'aime plus.
En amour, on est toujours deux.
Un qui s'emmerde et un qui est malheureux.
Depuis quelque temps, Dieu me semblait très malheureux.
Alors, j'ai rompu."
Pierre Desproges.
C'est une journée de douceur et d'amour.
Pas de radio non plus.
Juste la pluie.
" Je viens de rompre avec Dieu. Je ne l'aime plus.
En amour, on est toujours deux.
Un qui s'emmerde et un qui est malheureux.
Depuis quelque temps, Dieu me semblait très malheureux.
Alors, j'ai rompu."
Pierre Desproges.
13 février 2010
Arrivistes nauséabonds
Mon précédent post vous offrait la bouillonnante prose d’une dame de 70 ans, mais moi, je ne sais pas si je passerai l’hiver. Uhm. (le lien, c’est contractuel entre moi et mes pieds, point barre). J’ai compris pourquoi je vais bien mieux l’été. C’est parce que je n’écoute jamais plus la radio. Et aussi parce qu’il y a du soleil et qu’il fait chaud, je sais…
Une émission de radio du week-end à l’enseigne d’«Eclectick», pilotée par une louve à la voix suave, fipette du XXI ème, propose chaque samedi matin un bruyant et peu subsersif décryptage de l’info. Jeunes chroniqueurs pour la plupart, ils aiguisent leurs petites dents sur des sujets aussi cruciaux que le tordant auto-entartrage de BHL, qui n’avait guère besoin d’eux pour faire la démonstration qu’il est un con à la pensée creuse.
Gonflés à bloc par leur taux d’écoute en progression constante, la fine équipe consacre ce matin sa revue de presse du pire à la Saint-Valentin. C’est si drôle - et très tendance- de se foutre de la gueule des beaufs en citant Houellebecq…et de se tordre de rires complices et auto-satisfaits.
Cette suffisance, ce côté «vous pouvez pas comprendre, c’est très second degré», me fait à peine sourire et je suis tentée de leur couper la chique. D’autant que leurs élucubrations ne sont qu’une resucée paresseuse des captivants bulletins d’infos de la chaine.
Je ne sais pas pourquoi je continue à écouter cette chose. Un peu endormie, je déguste mon café. La bonne odeur du pain grillé dans les narines, je n’attends rien de bien nouveau mais bon, j’écoute encore un peu. La suite, j’aurais préféré ne pas l’entendre. Trop tard.
Le capitaine et les matelots de ce petit rafiot naviguent tout à coup sur de l’info nouvelle.
Arrive un reportage sur la Gav. C’est quoi ça ? demande l’ingénue fipette. La garde à vue, lui répond, bien rodé, son riant acolyte, et de sortir les chiffres : 900 000 gardes à vue par an en France, Ah ! Ça fait 1 français sur 9, quand même,qui risque de s’y retrouver un jour. C’est pas rien hein ?
Ah pardon ! - suit un inénarrable moment de grâce et de confusion, je me suis trompé avec ma calculette en fait ça fait 1 sur 90. Ah, vous m’avez fait peur ! La rigueur journalistique est à son plein - . Et nous voilà au cœur du sujet. Ce jeune homme a rencontré des consultants, qui proposent des formations à la garde à vue, moyennant 600 euros la journée. Quand même! s’exclame l’insupportable Fipette, faussement outrée, et trop mauvaise comédienne pour que je n’entende pas dans sa voix son admiration et sa concupiscence envers les répugnants spéculateurs, charognards de la peur, qu’elle et sa super équipe de petits merdeux présentent, tous fiers de leur immonde scoop, à mes oreilles soudain bourdonnantes.
Interviews croisées : Un participant au séminaire, après un entraînement avec le faux policier-consultant : « Au bout de 48 heures, est ce que je serai capable de me recentrer, …c’est un marathon, je dois m’adapter a la technique, je crois en la justice, mais si on me fait dire des choses que j’ai pas voulu dire… avec des mots qui peuvent être mal interprétés, … je vais me retrouver dans une situation avec un procès verbal que j’ai signé parce que j’ai craqué… »
Le formateur qui gère le côté technique, c'est-à-dire explique le chroniqueur « …qui joue au policier… » rappelle que : « l’objectif quasi officiel de la garde à vue consiste à placer le mis en cause dans une sorte d’état de choc qui anesthésie ses capacités d’analyse, de mémoire et de réaction. L intéressé ignore tout de la réalité des charges et de l’étendue de ce qui lui est reproche… La reine des preuves est l’aveu en France... »
La formatrice, qui elle, intervient sur les aspects psychologiques de la garde à vue explique son travail: «apprendre à réutiliser l’expérience dans d’autres contextes… » « En situation de crise et de coup dur on va culpabiliser sur plein de choses alors qu’on n’a rien fait et devoir payer le prix de sa culpabilité …comment éviter de craquer…»
A mon avis, il y a un marché à prendre, poursuit le chroniqueur.
Et moi j’ai la nausée.
Une émission de radio du week-end à l’enseigne d’«Eclectick», pilotée par une louve à la voix suave, fipette du XXI ème, propose chaque samedi matin un bruyant et peu subsersif décryptage de l’info. Jeunes chroniqueurs pour la plupart, ils aiguisent leurs petites dents sur des sujets aussi cruciaux que le tordant auto-entartrage de BHL, qui n’avait guère besoin d’eux pour faire la démonstration qu’il est un con à la pensée creuse.
Gonflés à bloc par leur taux d’écoute en progression constante, la fine équipe consacre ce matin sa revue de presse du pire à la Saint-Valentin. C’est si drôle - et très tendance- de se foutre de la gueule des beaufs en citant Houellebecq…et de se tordre de rires complices et auto-satisfaits.
Cette suffisance, ce côté «vous pouvez pas comprendre, c’est très second degré», me fait à peine sourire et je suis tentée de leur couper la chique. D’autant que leurs élucubrations ne sont qu’une resucée paresseuse des captivants bulletins d’infos de la chaine.
Je ne sais pas pourquoi je continue à écouter cette chose. Un peu endormie, je déguste mon café. La bonne odeur du pain grillé dans les narines, je n’attends rien de bien nouveau mais bon, j’écoute encore un peu. La suite, j’aurais préféré ne pas l’entendre. Trop tard.
Le capitaine et les matelots de ce petit rafiot naviguent tout à coup sur de l’info nouvelle.
Arrive un reportage sur la Gav. C’est quoi ça ? demande l’ingénue fipette. La garde à vue, lui répond, bien rodé, son riant acolyte, et de sortir les chiffres : 900 000 gardes à vue par an en France, Ah ! Ça fait 1 français sur 9, quand même,qui risque de s’y retrouver un jour. C’est pas rien hein ?
Ah pardon ! - suit un inénarrable moment de grâce et de confusion, je me suis trompé avec ma calculette en fait ça fait 1 sur 90. Ah, vous m’avez fait peur ! La rigueur journalistique est à son plein - . Et nous voilà au cœur du sujet. Ce jeune homme a rencontré des consultants, qui proposent des formations à la garde à vue, moyennant 600 euros la journée. Quand même! s’exclame l’insupportable Fipette, faussement outrée, et trop mauvaise comédienne pour que je n’entende pas dans sa voix son admiration et sa concupiscence envers les répugnants spéculateurs, charognards de la peur, qu’elle et sa super équipe de petits merdeux présentent, tous fiers de leur immonde scoop, à mes oreilles soudain bourdonnantes.
Interviews croisées : Un participant au séminaire, après un entraînement avec le faux policier-consultant : « Au bout de 48 heures, est ce que je serai capable de me recentrer, …c’est un marathon, je dois m’adapter a la technique, je crois en la justice, mais si on me fait dire des choses que j’ai pas voulu dire… avec des mots qui peuvent être mal interprétés, … je vais me retrouver dans une situation avec un procès verbal que j’ai signé parce que j’ai craqué… »
Le formateur qui gère le côté technique, c'est-à-dire explique le chroniqueur « …qui joue au policier… » rappelle que : « l’objectif quasi officiel de la garde à vue consiste à placer le mis en cause dans une sorte d’état de choc qui anesthésie ses capacités d’analyse, de mémoire et de réaction. L intéressé ignore tout de la réalité des charges et de l’étendue de ce qui lui est reproche… La reine des preuves est l’aveu en France... »
La formatrice, qui elle, intervient sur les aspects psychologiques de la garde à vue explique son travail: «apprendre à réutiliser l’expérience dans d’autres contextes… » « En situation de crise et de coup dur on va culpabiliser sur plein de choses alors qu’on n’a rien fait et devoir payer le prix de sa culpabilité …comment éviter de craquer…»
A mon avis, il y a un marché à prendre, poursuit le chroniqueur.
Et moi j’ai la nausée.
Fontaine aux mots
Hier, tempête de mots. Ah! le Ouaibe, ça, ça me plaît.
Il me manque quand même quelque chose, la rencontre, un verre à la main, une clope au bec, jusqu'à la fin de la nuit, avant de tomber, éperdue et bourrée, dans les bras de mon frère, ma soeur, les enfants, le chat, le chien, et finir dans mon lit, bordée par mon amoureux, toujours sobre, c'est lui qui conduit.
Mais pas dans les bras d'Elisabeth Badinter.
Je persiste.
Et c'était donc le lien d'aujourd'hui pour publier un texte d'une femme que j'aime, Brigitte Fontaine. A 70 ans aujourd'hui, elle est courtisée par de jeunes artistes et figure régulièrement sur des albums commerciaux.
Très forte, la dame, lors de l'invitation de Noir Désir à participer à son album "Des visages, des Figures", a écrit ce texte, l'EUROPE, dont voici un extrait. Salutaire.
"... Les sangliers sont lâchés. Je répète : les sangliers sont lâchés. Les petits patrons font les grandes rivières de diamant. Deux fois. Les roses de l'Europe sont le festin de Satan. Je répète: les roses de l'Europe sont le festin de Satan.
Nous travaillons actuellement pour l'Europe. Nous travaillons actuellement pour l'Europe. Nous travaillons actuellement pour l'Europe. Nous travaillons actuellement pour l'Europe. Voire pour le monde.
Chère vieille Europe, cher vieux continent, putain autoritaire, aristocrate et libertaire, bourgeoise et ouvrière, pourpre et pomponnée des grands siècles et colosses titubants. Regarde tes épaules voûtées, pas moyen d'épousseter d'un seul geste, d'un seul, les vieilles pellicules, les peaux mortes d'hier et tabula rasa...D'ici on pourrait croire à de la pourriture noble et en suspension. Il flotte encore dans l'air de cette odeur de soufre.
Sale vieille Europe, celle qui entre deux guerres et même encore pendant caressait pour son bien le ventre des pays de ses lointains ailleurs et la bite à la main arrosait de son sperme les sexes autochtones.
On se relève de ça ? On se relève de tout même des chutes sans fond.
Nous avons su monter nous avons su descendre, nous pouvons arrêter et nous pouvons reprendre... Europe des lumières ou alors des ténèbres; à peine des lucioles dans les théâtres d'ombre. A peine une étincelle dans la nuit qui s'installe et puis se ressaisit, et puis l'aube nouvelle, après les crimes d'enfance, les erreurs de jeunesse on n'arrache plus les ailes des libellules d'or...."
Il me manque quand même quelque chose, la rencontre, un verre à la main, une clope au bec, jusqu'à la fin de la nuit, avant de tomber, éperdue et bourrée, dans les bras de mon frère, ma soeur, les enfants, le chat, le chien, et finir dans mon lit, bordée par mon amoureux, toujours sobre, c'est lui qui conduit.
Mais pas dans les bras d'Elisabeth Badinter.
Je persiste.
Et c'était donc le lien d'aujourd'hui pour publier un texte d'une femme que j'aime, Brigitte Fontaine. A 70 ans aujourd'hui, elle est courtisée par de jeunes artistes et figure régulièrement sur des albums commerciaux.
Très forte, la dame, lors de l'invitation de Noir Désir à participer à son album "Des visages, des Figures", a écrit ce texte, l'EUROPE, dont voici un extrait. Salutaire.
"... Les sangliers sont lâchés. Je répète : les sangliers sont lâchés. Les petits patrons font les grandes rivières de diamant. Deux fois. Les roses de l'Europe sont le festin de Satan. Je répète: les roses de l'Europe sont le festin de Satan.
Nous travaillons actuellement pour l'Europe. Nous travaillons actuellement pour l'Europe. Nous travaillons actuellement pour l'Europe. Nous travaillons actuellement pour l'Europe. Voire pour le monde.
Chère vieille Europe, cher vieux continent, putain autoritaire, aristocrate et libertaire, bourgeoise et ouvrière, pourpre et pomponnée des grands siècles et colosses titubants. Regarde tes épaules voûtées, pas moyen d'épousseter d'un seul geste, d'un seul, les vieilles pellicules, les peaux mortes d'hier et tabula rasa...D'ici on pourrait croire à de la pourriture noble et en suspension. Il flotte encore dans l'air de cette odeur de soufre.
Sale vieille Europe, celle qui entre deux guerres et même encore pendant caressait pour son bien le ventre des pays de ses lointains ailleurs et la bite à la main arrosait de son sperme les sexes autochtones.
On se relève de ça ? On se relève de tout même des chutes sans fond.
Nous avons su monter nous avons su descendre, nous pouvons arrêter et nous pouvons reprendre... Europe des lumières ou alors des ténèbres; à peine des lucioles dans les théâtres d'ombre. A peine une étincelle dans la nuit qui s'installe et puis se ressaisit, et puis l'aube nouvelle, après les crimes d'enfance, les erreurs de jeunesse on n'arrache plus les ailes des libellules d'or...."
12 février 2010
Débat d'Inter (oups)
Je le savais bien, qu’il ne fallait pas jeter la radio. C’est inspirant parfois.
Alors, hier soir, sur France Inter, Madame Elisabeth Badinter, philosophe, féministe, femme de lettres, vient vendre son nouveau bouquin dans le poste.
Je préparais le dîner. Ne vous méprenez pas, chez nous, les repas, c’est le premier qui se sent qui s’y colle, des fois c’est moi, des fois, c’est mon amoureux. Quand je me soucie de ne pas avoir lavé mon carrelage ou fait la lessive, c’est parce que je sais que mon homme va s’y mettre en rentrant. Je sais aussi qu’il a bien plus envie d’une bonne douche chaude quand il rentre quasiment congelé. Jardinier, c'est un dur métier quand il caille, et aussi quand il fait chaud. Bref, dur métier.
Je préparais donc le repas, en buvant tranquillement un verre de vin.
Madame Badinter, je ne l’ai pas lue, c’est important de le dire. Elle est, d’après le peu que je sais d’elle, une grande prêtresse française du féminisme, une personne qui pense très profondément.
A un moment, je sursaute et je tends l’oreille : « Etre féministe, c’est avoir pour objet, d’abord, d’exercer ses libertés ». Uhm, je me dis, c’est vraiment très intéressant... Je rebois un coup.
Un poil à peine plus tard, question pour ou contre les couches lavables comme autrefois, à l'âge de Pierre -mon fils aîné-. Un auditeur écolo lui suggère que, peut-être, elle se trompe de combat avec cette histoire de couches. La dame répond en encensant « les hommes de bonne volonté qui partagent les tâches ménagères ». Ah ben, me dis-je en buvant un autre verre, quand même, c’est très engagé de la part de cette dame de se révolter contre l’incitation sournoise faite aux femmes à laver des couches à l'ancienne. Ben c’est vrai, quoi, les hommes ils savent pas se servir d’une machine à laver. Hein ? ça sent le brûlé ? Ah ! merdre.
Passons maintenant aux questions sur le désir d’enfant, faire ou ne pas faire, telle est la question.
La dame, qui est une intellectuelle, pas une pochtronne dans mon genre, affirme que « la plupart des femmes qui sont mères ne savent pas exactement pourquoi elles font des enfants ». La plupart, eh ben ça alors, ça me la coupe. Mais elle a plein de statistiques, elle dit. Plein. Non, vide, mon verre, il est vide... Quoi ?
La dame, elle pense « que ce sont les femmes qui ne veulent pas d’enfant qui sont allées jusqu’au bout d’un raisonnement »…. « ce sont elles qui réfléchissent véritablement à la responsabilité de l’enfant ». Ah bon ? Pas les autres ? pas les femmes comme moi qui en ont plusieurs pour la plupart ? Nnoon ??? Liberté, liberté chérieeeeeeeeeee. Oumf! où est mon rouleau à pâtisserie ?
Alors, hier soir, sur France Inter, Madame Elisabeth Badinter, philosophe, féministe, femme de lettres, vient vendre son nouveau bouquin dans le poste.
Je préparais le dîner. Ne vous méprenez pas, chez nous, les repas, c’est le premier qui se sent qui s’y colle, des fois c’est moi, des fois, c’est mon amoureux. Quand je me soucie de ne pas avoir lavé mon carrelage ou fait la lessive, c’est parce que je sais que mon homme va s’y mettre en rentrant. Je sais aussi qu’il a bien plus envie d’une bonne douche chaude quand il rentre quasiment congelé. Jardinier, c'est un dur métier quand il caille, et aussi quand il fait chaud. Bref, dur métier.
Je préparais donc le repas, en buvant tranquillement un verre de vin.
Madame Badinter, je ne l’ai pas lue, c’est important de le dire. Elle est, d’après le peu que je sais d’elle, une grande prêtresse française du féminisme, une personne qui pense très profondément.
A un moment, je sursaute et je tends l’oreille : « Etre féministe, c’est avoir pour objet, d’abord, d’exercer ses libertés ». Uhm, je me dis, c’est vraiment très intéressant... Je rebois un coup.
Un poil à peine plus tard, question pour ou contre les couches lavables comme autrefois, à l'âge de Pierre -mon fils aîné-. Un auditeur écolo lui suggère que, peut-être, elle se trompe de combat avec cette histoire de couches. La dame répond en encensant « les hommes de bonne volonté qui partagent les tâches ménagères ». Ah ben, me dis-je en buvant un autre verre, quand même, c’est très engagé de la part de cette dame de se révolter contre l’incitation sournoise faite aux femmes à laver des couches à l'ancienne. Ben c’est vrai, quoi, les hommes ils savent pas se servir d’une machine à laver. Hein ? ça sent le brûlé ? Ah ! merdre.
Passons maintenant aux questions sur le désir d’enfant, faire ou ne pas faire, telle est la question.
La dame, qui est une intellectuelle, pas une pochtronne dans mon genre, affirme que « la plupart des femmes qui sont mères ne savent pas exactement pourquoi elles font des enfants ». La plupart, eh ben ça alors, ça me la coupe. Mais elle a plein de statistiques, elle dit. Plein. Non, vide, mon verre, il est vide... Quoi ?
La dame, elle pense « que ce sont les femmes qui ne veulent pas d’enfant qui sont allées jusqu’au bout d’un raisonnement »…. « ce sont elles qui réfléchissent véritablement à la responsabilité de l’enfant ». Ah bon ? Pas les autres ? pas les femmes comme moi qui en ont plusieurs pour la plupart ? Nnoon ??? Liberté, liberté chérieeeeeeeeeee. Oumf! où est mon rouleau à pâtisserie ?
Vermine patriote
Relu mon billet publié hier. Mais pourquoi, pourquoi ? Ben, c’est le jeu. Il faut repartir de celui d’avant tu as dit. OK, mais là, ça va pas être facile. Hé, c’est bon, assume quoi ! Ouais, sinon, j’avais qu’à pas le publier hein ? Mon blog, c’est mon cahier à spirales, mes souvenirs pour mes vieux jours. Je le ferai lire à mes petits-enfants, ça va les faire crever de rire. M’en fous, je ne suis pas susceptible, simaisnon.
Pas entendu la radio depuis 2 jours. Face à moi-même. Il reste la toile et ses filets. Et la presse, que je ne lis pas tous les jours, loin s’en faut.
Je parcourais hier soir Télérama. Que je continue à acheter, malgré les railleries de ma fille, lucide et piquante trentenaire, qui m’a suggéré d’aller voir « Mother », film coréen de Joon-Ho Bong que j’ai vu cette semaine et qui m’a chavirée. « Mother », c’est le film d’un homme qui donne à voir, sans clichés ni mièvrerie, l’essence de la maternité, l’amour inconditionnel. Voilà, c’est dit, je ne suis pas critique de cinéma. Ni écrivain, ni poète, ça se saurait. Ca, c’était le lien avec ma pitoyable publication d’hier. Uhm.
Bon, aujourd’hui, le sujet c’est le courrier des lecteurs de Télérama. C’est comme les coms dans les blogs, on y lit des choses qui interpellent. Lu hier, à propos de la couverture du magazine de la semaine dernière, qui titrait, en gros caractères : « Nous sommes tous des mauvais Français », un courrier énervé d’un monsieur, choqué par ce titre « de mauvais goût », qu’il juge « à 100% dans la pensée unique à la mode dans les milieux bobos parisiens… ». Oui, oui, ça on sait, ça fait vachement avancer le schmilblic.
Mais, c’est juste après que ça devient vraiment très intéressant. « … Fils d’officier de marine, j’ai vécu dans plusieurs pays d’Afrique et d’Afrique du Nord. Partout, nous avons arrêté les guerres entre tribus et apporté du bien-être sur tous les plans (culturel, économique, santé, etc.) et nos départs ont été ressentis comme des abandons, voire des trahisons (sauf à ceux à qui nous avons légué le pouvoir avec les moyens d’exterminer les tribus rivales). … »
Et ce monsieur, très triste que notre beau pays ne soit devenu qu’un tout petit pays n’apportant plus au monde que des leçons de morale que plus personne n’écoute, d’en remettre une petite couche sur « … ce qui a fait notre grandeur passée… »
Hé ben moi, la pensée de ce monsieur, je lui chie dessus. Et ça me soulage.
Pas entendu la radio depuis 2 jours. Face à moi-même. Il reste la toile et ses filets. Et la presse, que je ne lis pas tous les jours, loin s’en faut.
Je parcourais hier soir Télérama. Que je continue à acheter, malgré les railleries de ma fille, lucide et piquante trentenaire, qui m’a suggéré d’aller voir « Mother », film coréen de Joon-Ho Bong que j’ai vu cette semaine et qui m’a chavirée. « Mother », c’est le film d’un homme qui donne à voir, sans clichés ni mièvrerie, l’essence de la maternité, l’amour inconditionnel. Voilà, c’est dit, je ne suis pas critique de cinéma. Ni écrivain, ni poète, ça se saurait. Ca, c’était le lien avec ma pitoyable publication d’hier. Uhm.
Bon, aujourd’hui, le sujet c’est le courrier des lecteurs de Télérama. C’est comme les coms dans les blogs, on y lit des choses qui interpellent. Lu hier, à propos de la couverture du magazine de la semaine dernière, qui titrait, en gros caractères : « Nous sommes tous des mauvais Français », un courrier énervé d’un monsieur, choqué par ce titre « de mauvais goût », qu’il juge « à 100% dans la pensée unique à la mode dans les milieux bobos parisiens… ». Oui, oui, ça on sait, ça fait vachement avancer le schmilblic.
Mais, c’est juste après que ça devient vraiment très intéressant. « … Fils d’officier de marine, j’ai vécu dans plusieurs pays d’Afrique et d’Afrique du Nord. Partout, nous avons arrêté les guerres entre tribus et apporté du bien-être sur tous les plans (culturel, économique, santé, etc.) et nos départs ont été ressentis comme des abandons, voire des trahisons (sauf à ceux à qui nous avons légué le pouvoir avec les moyens d’exterminer les tribus rivales). … »
Et ce monsieur, très triste que notre beau pays ne soit devenu qu’un tout petit pays n’apportant plus au monde que des leçons de morale que plus personne n’écoute, d’en remettre une petite couche sur « … ce qui a fait notre grandeur passée… »
Hé ben moi, la pensée de ce monsieur, je lui chie dessus. Et ça me soulage.
11 février 2010
Hémistiches à pleurer
Me prendrais-je au sérieux ? Voici déjà deux jours, j’étais fière d’écrire des petits bouts de phrases. Ce matin c’est le flop. Allez, essaye un peu ! Ma plume débutante est déjà essoufflée. Hé, n’écrit pas qui veut, entends-je vaguement. Larguée et épuisée par ma nuit presque blanche. Blanche, comme cette page, ou s’entassent les mots. Qui ne jouent pas le jeu et sortent bien falots. Depuis plusieurs semaines, adieu aspirateur ! Lessives et petits plats reportés à plus tard, je passe mes journées ici à cossarder. C’est vraiment le bazar, la maison retournée et le why dans ma tête. Va donc faire à manger ! me souffle encore la voix, qui ne me lâche pas. Je m’en vais donc coupable, mon chiffon à la main torcher ça vite fait. Je reviendrai demain. Je recompte les pieds, Oh ! des alexandrins ! De merde
10 février 2010
Merveilles technologiques
Vous savez, quand je ne passe pas mon temps à me mettre la cervelle en ébullition à cause des caisses sans caissière, des fleuristes sans sourire, des cuisines sans saveur et du remplaçant facteur qui remplit son formulaire client absent sans attendre que je descende, décente, signer l’accusé de réception de mon recommandé, je pars en vacances, parfois. Pas très souvent certes, mais loin. Enfin, ça c’était encore quand j’engraissais l’état avec ma petite entreprise, parce que maintenant que j’ai jeté l’éponge et que je n’ai plus rien à leur lâcher, mon nouveau statut d’ex-TNS me permettra à peine de monter à la capitale une fois par an, faire le plein de pollution, de cantines thaï et d’incontournables expositions.
Temps mort, digression habituelle, hé hé ! Peut-être qu’un jour, en me relisant, je m’apercevrai que j’ai réussi à construire un récit linéaire et enchanteur. Pour l’instant, je m’en contrefiche, j’écris avant tout pour vider mon sac, de voyage, en l’occurrence.
Donc, nous étions en partance pour le pays de mon amoureux, la belle et douloureuse Martinique. On avait réservé nos billets via le ouaibe, et imprimé notre dossier en cliquant comme il faut, là où il faut. Huit heures du matin, tout le monde sur le pont, les enfants excités comme des puces, la chienne couinant dans sa caisse - légèrement azimutée, la pauvre, par les calmants nécessaires au voyage - mon amoureux et moi-même, nos paquets et valises. Oui, quand on part voir la famille aux Antilles, on emporte des paquets et sacs contenant des présents et le plus possible de choses que là bas on ne pourra pas s’offrir.
Dans le hall de l’aéroport, plusieurs de ces merveilleuses machines à faire gagner du temps en toute autonomie. A priori, je préfère toujours m’adresser à une hôtesse de l’air non navigante, souriante derrière son guichet et qui me souhaite bon voyage, mais bon, là, le guichet, fermé c’était marqué. Je m’approche de la chose, et je savoure l’imminente récupération de mon précieux sésame vers la mer, le soleil et les 35° toujours bons à prendre en plein mois de décembre. Et là, je vois, sur l’écran : Introduisez n’importe quelle carte de fidélité pour vous identifier. Je crois rêver, je me dis qu’il doit y avoir une erreur et je sors ma carte bleue. Je me ravise, et je lui balance ma carte Casino, vous savez, celle qui donne des points. Et hop ! ça marche : identification, validation, impression.
Frisson...
Temps mort, digression habituelle, hé hé ! Peut-être qu’un jour, en me relisant, je m’apercevrai que j’ai réussi à construire un récit linéaire et enchanteur. Pour l’instant, je m’en contrefiche, j’écris avant tout pour vider mon sac, de voyage, en l’occurrence.
Donc, nous étions en partance pour le pays de mon amoureux, la belle et douloureuse Martinique. On avait réservé nos billets via le ouaibe, et imprimé notre dossier en cliquant comme il faut, là où il faut. Huit heures du matin, tout le monde sur le pont, les enfants excités comme des puces, la chienne couinant dans sa caisse - légèrement azimutée, la pauvre, par les calmants nécessaires au voyage - mon amoureux et moi-même, nos paquets et valises. Oui, quand on part voir la famille aux Antilles, on emporte des paquets et sacs contenant des présents et le plus possible de choses que là bas on ne pourra pas s’offrir.
Dans le hall de l’aéroport, plusieurs de ces merveilleuses machines à faire gagner du temps en toute autonomie. A priori, je préfère toujours m’adresser à une hôtesse de l’air non navigante, souriante derrière son guichet et qui me souhaite bon voyage, mais bon, là, le guichet, fermé c’était marqué. Je m’approche de la chose, et je savoure l’imminente récupération de mon précieux sésame vers la mer, le soleil et les 35° toujours bons à prendre en plein mois de décembre. Et là, je vois, sur l’écran : Introduisez n’importe quelle carte de fidélité pour vous identifier. Je crois rêver, je me dis qu’il doit y avoir une erreur et je sors ma carte bleue. Je me ravise, et je lui balance ma carte Casino, vous savez, celle qui donne des points. Et hop ! ça marche : identification, validation, impression.
Frisson...
Divergente paresseuse
Le but de l'exercice que je me propose de faire ici, (parce que tout ça n'est qu'un jeu) c'est donc d'essayer d'être, chaque fois que je tente de publier un billet, dans la continuité du précédent. Non pas que je puisse me vanter d'avoir de la suite dans les idées. Bien au contraire. Ah! vous allez vous régaler, minous et minettes...
Démonstration : Je prends dans mon billet d'hier deux des merveilleux adjectifs trouvés dans ledico-ouaibe, en relation directe avec ma situation de chômeuse rémunérée pour l'instant. En clair, on remplit encore le frigo... Je m'égarais, pardon, mais ça, mes chers lecteurs (s'il y en a), faudra vous y faire.
Bon, reprenons. J'ai choisi aujourd'hui divergente paresseuse.
Divergente paresseuse, c'est moi. Moi et mes pieds, cela va sans dire.
Divergente, parce que, de plus en plus souvent, je constate que mes opinions sont si souvent différentes de celles des mes concitoyens que ça devient suspect et que les conneries que j'entends à la radio soit me glacent le sang, soit me donnent une furieuse envie de jeter mon transistor dans la benne. Je sais, la télé, c'est pire (est-ce possible ?), la nôtre sert de moniteur aux enfants pour leurs dessins animés en VHS depuis plusieurs années.
Paresseuse, parce qu'à l'heure où je vous écris, je suis toujours en pyjama. Ce qui ne cadre guère, vous en conviendrez, avec les consignes pôlempoiesques de se tenir tous les matins au garde à-vous, rasé de près ou fraîchement maquillée, afin de mettre toutes les chances de son côté de retrouver un poste de caissière(ier) (priorité aux femmes) à mi-temps chez Champion, payé des queues de cerise, avec en prime le bonheur de voir défiler des gens tristes ou soucieux qui oublient de vous dire bonjour.
A ce propos, je sais pas vous, mais moi, ça commence sérieusement à m'agacer de voir de plus en plus de caisses automatiques. Vous avez déjà vu ça, les caisses sans caissières ? Non ? Vous n'avez que 4 machins dans votre panier, vu que c'est déjà la fin du mois le 5, et il y la queue à l'unique caisse ouverte. Vous vous dirigez avec hésitation vers une de ces merveilles de la technologie, et là, la galère commence. Alors, d'abord trouver ce fichu code barre, ah!, le voilà, ah! ça passe pas. Ah! ca y est, c'est bon. Alors, total à payer, bon, allez tiens bon, c'est presque fini. Par malheur, le billet glissé dans la fente prévue à cet effet est un peu froissé, et c'est reparti pour un tour, ça passe pas. Ah! si, c'est bon, ouf, fini. Drelinggg, la monnaie, mais il est où, ce bon dieu de truc à monnaie ? Pas très loin, on vous observe, on surveille votre apprentissage de l'autonomie. Euh, Monsieur, s'il vous plait, il y a un anti-vol sur la culotte, je fais comment, je l'arrache avec les dents ? Uhm...
Démonstration : Je prends dans mon billet d'hier deux des merveilleux adjectifs trouvés dans ledico-ouaibe, en relation directe avec ma situation de chômeuse rémunérée pour l'instant. En clair, on remplit encore le frigo... Je m'égarais, pardon, mais ça, mes chers lecteurs (s'il y en a), faudra vous y faire.
Bon, reprenons. J'ai choisi aujourd'hui divergente paresseuse.
Divergente paresseuse, c'est moi. Moi et mes pieds, cela va sans dire.
Divergente, parce que, de plus en plus souvent, je constate que mes opinions sont si souvent différentes de celles des mes concitoyens que ça devient suspect et que les conneries que j'entends à la radio soit me glacent le sang, soit me donnent une furieuse envie de jeter mon transistor dans la benne. Je sais, la télé, c'est pire (est-ce possible ?), la nôtre sert de moniteur aux enfants pour leurs dessins animés en VHS depuis plusieurs années.
Paresseuse, parce qu'à l'heure où je vous écris, je suis toujours en pyjama. Ce qui ne cadre guère, vous en conviendrez, avec les consignes pôlempoiesques de se tenir tous les matins au garde à-vous, rasé de près ou fraîchement maquillée, afin de mettre toutes les chances de son côté de retrouver un poste de caissière(ier) (priorité aux femmes) à mi-temps chez Champion, payé des queues de cerise, avec en prime le bonheur de voir défiler des gens tristes ou soucieux qui oublient de vous dire bonjour.
A ce propos, je sais pas vous, mais moi, ça commence sérieusement à m'agacer de voir de plus en plus de caisses automatiques. Vous avez déjà vu ça, les caisses sans caissières ? Non ? Vous n'avez que 4 machins dans votre panier, vu que c'est déjà la fin du mois le 5, et il y la queue à l'unique caisse ouverte. Vous vous dirigez avec hésitation vers une de ces merveilles de la technologie, et là, la galère commence. Alors, d'abord trouver ce fichu code barre, ah!, le voilà, ah! ça passe pas. Ah! ca y est, c'est bon. Alors, total à payer, bon, allez tiens bon, c'est presque fini. Par malheur, le billet glissé dans la fente prévue à cet effet est un peu froissé, et c'est reparti pour un tour, ça passe pas. Ah! si, c'est bon, ouf, fini. Drelinggg, la monnaie, mais il est où, ce bon dieu de truc à monnaie ? Pas très loin, on vous observe, on surveille votre apprentissage de l'autonomie. Euh, Monsieur, s'il vous plait, il y a un anti-vol sur la culotte, je fais comment, je l'arrache avec les dents ? Uhm...
09 février 2010
Mon quart d’heure sémantique
Ce matin, direction la boîte aux lettres… Au passage, c’est dommage qu’on écrive de moins en moins, j’aimais bien ça, les enveloppes qu’on décachetait, la clope vite allumée, une petite tasse de café, un bout de canapé, et en avant les nouvelles des uns et des autres. Je parle des vraies lettres, hein, pas des cartes postales on est bien arrivé, le coin est super. Quoique… Ca permettait au moins d’envier le plaisir de ceux qui bougent leur derrière pour aller voir ailleurs s’ils y sont. Mais bon, je digresse. Donc ce matin, boite aux lettres. Documents pour le renouvellement des assurances de la maison, bagnole. Je parcours le truc, et là je lis :
Vous avez choisi bla bla bla… Nous vous en remercions bla bla bla et tout à coup :
VOUS : mon nom, AUTRE INACTIF.
Catégorie autre inactif, je suis. Ca m’a sonné bizarre dans l’oreille, ça m’a fait comme un choc.
Bon, amusons-nous. Alors, que disent les dictionnaires du ouaibe :
Autre, synonymes : dissemblable, divergent, hétérogène, discordant, opposé, inégal, hétéroclite, disparate, divers, contraire, original, singulier, spécifique, à part, nouveau, inconnu, inhabituel, inattendu, inaccoutumé, insolite, changé, transformé, modifié, second.
Inactif, synonymes : désoeuvré, inoccupé, oisif, paresseux, tire-au-flanc, endormi, fainéant, feignant, indolent, nonchalant, cossard, flemmard, lent, apathique, mou, sans travail, chômeur.
Uhm.
Bien, bien, le Larousse on line maintenant, j’obtiens pour autre inactif : distinct, différent des êtres ou des choses de même catégorie… qui n’a pas d’activité. Et paf !
Marrant non ?
J’ai choisi nouveau chômeur. J’ai bon ?
Vous avez choisi bla bla bla… Nous vous en remercions bla bla bla et tout à coup :
VOUS : mon nom, AUTRE INACTIF.
Catégorie autre inactif, je suis. Ca m’a sonné bizarre dans l’oreille, ça m’a fait comme un choc.
Bon, amusons-nous. Alors, que disent les dictionnaires du ouaibe :
Autre, synonymes : dissemblable, divergent, hétérogène, discordant, opposé, inégal, hétéroclite, disparate, divers, contraire, original, singulier, spécifique, à part, nouveau, inconnu, inhabituel, inattendu, inaccoutumé, insolite, changé, transformé, modifié, second.
Inactif, synonymes : désoeuvré, inoccupé, oisif, paresseux, tire-au-flanc, endormi, fainéant, feignant, indolent, nonchalant, cossard, flemmard, lent, apathique, mou, sans travail, chômeur.
Uhm.
Bien, bien, le Larousse on line maintenant, j’obtiens pour autre inactif : distinct, différent des êtres ou des choses de même catégorie… qui n’a pas d’activité. Et paf !
Marrant non ?
J’ai choisi nouveau chômeur. J’ai bon ?
Inscription à :
Articles (Atom)
Manifeste
On m'a dit : "Fais des chansons comme-ci" On m'a dit : "Fais des chansons comme-ça" Mais que surtout ça ne pa...
-
Piquée à Gom sur sa page aujourd'hui, j'écoute cette chanson en boucle, et j'ai de l'eau plein les yeux.
-
Le premier regard par la fenêtre au matin Le vieux livre retrouvé Des visages enthousiastes De la neige, le retour des saisons Le journa...
-
"Kashmir" Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dream I am a traveler of both time and space, to be w...